23/7/2018 0 Commentaires Rectifier les tortsIl y des années de cela j’ai été accusée à tort de maltraiter une collègue de travail. J’étais horrifiée, car l’accusation était exactement à l’opposé de mon caractère. Je ne connaissais pas personnellement la personne qui m’accusait, mais elle avait entendu des propos injurieux et croyait que j’y étais impliquée. Au départ je me sentais impuissante à corriger un scénario du type « il/elle a dit ». Puis je me suis rappelé que lorsque l’on désire résoudre rapidement un problème, la Bible peut fournir des lumières utiles. Alors je me suis tournée vers le livre de Matthieu, chapitre 18, qui parle de la résolution des conflits, aussi bien professionnels, que personnels. Par exemple, je lis, verset 15 : « Si ton frère à péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » Cette expression « entre toi et lui seul » a attiré mon attention. Je voulais clamer mon innocence sur les toits, pas la garder entre moi et la personne en question ! L’accusation s’était répandue rapidement partout dans l’organisation, et je désirais faire savoir au monde entier que c’était faux. Mais j’ai réfléchi à la raison qui avait poussé Jésus à établir la confidentialité comme condition initiale sur le chemin de la guérison. Je reconnaissais que garder le problème entre l’accusatrice et moi-même exigeait une très grande maîtrise de soi, surtout parce que je me sentais blessée, et que la propre justification et l’injustice me taraudaient. Mais je ne voulais pas qu’un sens faux de l’égo brouille mon jugement à propos de la situation. Alors, avec un cœur à l’écoute, j’ai prié pour entendre ce que l’unique divin Ego ou Dieu reflète dans tous Ses enfants. J’avais confiance que Dieu me montrerait la bonté et l’innocence naturelles et innées des enfants de Dieu, le Bien universel. Je cherchais la perspective-Christ—c’est-à-dire la vraie idée de Dieu et de Sa création—qui dévoilerait et corrigerait le mensonge. En continuant mon étude du chapitre 18 de Matthieu, j’ai découvert que Jésus avait enseigné une autre leçon sur l’importance de l’humilité et de l’innocence d’enfant en matière de guérison. Matthieu a écrit, « En ce moment, les disciples s’approchèrent de Jésus, et dirent, ‘Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?’ » (18 :1) J’ai vu que le Royaume des cieux pouvait se lire comme le royaume de la Vérité, de la justice, du bien. Pour moi la question est devenue, « A terme, qui sera perçu comme étant dans le vrai ? » Jésus a fait venir un petit enfant auprès de lui. Et il a dit à ses disciples, « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque reçoit en mon nom un petit enfant, comme celui-ci, me reçoit moi-même. » (Matthieu 18 : 2-5) J’ai vu cela comme un appel pour me connaître comme l’enfant de Dieu, aussi forte et pure et innocente et bonne, comme Dieu me fait, moi, ainsi que tous Ses enfants. C’est là une perspective qui guérit, et Jésus nous incite à l’élargir afin d’y inclure chaque personne rencontrée sur notre chemin, y compris « ce petit enfant » qui pourrait nous poser un problème. Tant que nous ne nous verrons pas comme les bons enfants de Dieu, nous ne serons jamais complètement du côté du vrai. Mais lorsque nous voyons que le bon et l’innocence chez les autres et en nous-mêmes constituent l’image et le reflet de Dieu, le divin Bien, d’un coup tout le monde se trouve dans la même équipe ! Cette meilleure perspective aplanit le chemin pour des entretiens et d’autres mesures humaines qui peuvent amener à corriger les torts directement, en privé, vite, d’une manière aimante, sans oublier le pardon, et sans bruit. Dans mon cas, j’ai discuté tranquillement en tête à tête avec mon accusatrice, l’erreur d’identification a été découverte, la vraie coupable a été retrouvé et corrigée comme il convenait, et le cas a été résolu en douceur et harmonieusement pour tous ceux qui étaient impliqués. Jésus a dit, « Car là où deux ou trois sont assemblées en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu 18 :20) La prière qui rassemble « deux ou trois » dans la vision spirituelle et correcte de l’homme en tant qu’enfant de Dieu, fait découvrir le Christ guérisseur à tous ceux concernés . J’ai découvert que souvent la prière d’une seule personne suffit pour accomplir cela. Une seule prière individuelle peut rassembler la perspective qui guérit, nécessaire à la rectification d’une erreur.
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