1/12/2011 0 Commentaires S’accrocher et lâcher prise![]() _ Déménager d’une maison de 186 m2 dans le New Jersey, USA pour emménager dans un appartement de 65 m2 en France n’était pas si compliqué. J’ai laissé à peu près tout derrière moi. Et ce faisant j’ai découvert que tous ces beaux appareils ménagers dont je croyais ne jamais pouvoir me passer, (et dont les prises n’étaient pas adaptées de toutes façons) pouvaient être remplacés par une grosse cuillère et un couteau bien aiguisé. Maintenant, presque sept ans plus tard, je dois m’occuper de toutes ces choses dont à l’évidence je n’ai pas besoin, pendant que je suis en train de vider ma maison avant de la mettre en vente. C’est drôle quand même. Alors que, selon la logique, je n’ai pas besoin de ces choses, je suis face à un débat d’ordre émotionnel du genre, « Mais je les veux ! » Lire plus ![]() _Mais est-ce que je les veux vraiment ? Quelle est cette tendance à vouloir garder à tout prix les choses qui n’ont plus leur place dans notre vie ? Je ne trouve pas beaucoup de différence entre les pensées et les choses. Combien de fois me suis-je accrochée à une pensée, à une attitude, ou à un comportement, m’y attachant progressivement, tous non essentiels à ma vie, encombrants, mais que j’appelais « miens » ? En triant les objets dans la maison, je me demande quels objets valent la peine d’être conservés, et lesquels je devrais laisser partir. Il s’agit de ce qui convient, de ce qui va. Est-ce cet article convient à ma vie aujourd’hui ? Y ajoute-t-il de la valeur ? Et le désir—est-ce la crainte de lâcher prise qui me pousse à m’y accrocher ? Ai-je peur de ne pas avoir ce dont j’ai besoin—peur de de grandir et de m’adapter à des circonstances nouvelles ? La Bible établit un bon critère pour mesurer et les pensées et les choses. Paul parle ainsi : « En effet, les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas humaines, mais elles sont puissantes, grâce à Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et tout obstacle qui s'élève avec orgueil contre la connaissance de Dieu, et nous faisons toute pensée prisonnière pour qu'elle obéisse à Christ. » (Segond, 2 Corinthiens 10:4-5) Moi j’aime ça. Le Christ, l’activité toujours présente de la bonté de Dieu, incite au progrès partout dans la création. M’accrocher au Christ et laisser le Christ façonner les détails de ma vie, de mes pensées et de ma maison, peut m’ouvrir à des vues progressives de la bonté de Dieu dans les formes propres à mes besoins. Le Psalmiste dit à Dieu, « Sept fois par jour je te célèbre à cause de tes justes sentences. Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne les fait trébucher… » (Segond, Psaumes 119:64-65 ) Comme mon mari me l’a fait remarquer, le matelas et le sommier vraiment confortables que j’envisageais d’expédier jusqu’en France n’iraient dans l’appartement que si on les mettait sous le lit. Songez à « La Princesse au Petit Pois » de Hans Christian Anderson. Non, pas de place pour ça. Pas plus que pour la crainte que je puisse me trouver sans confort où que je sois dans le monde…Ou pour la pensée, « Mais je le veux ! » Je peux lâcher tout cela. Vous pouvez visiter: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB LA PAGE DES BLOGS MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES READ THIS BLOG IN ENGLISH
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Droits d'Auteur 2011-2025. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 3 fevrier, 2025.)
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