Seul ? Ou, seul avec Dieu ? Un blog par mon invitée, Diane Marrapodi, CSB

La façon dont nous répondons à cette question est importante. Elle peut avoir des conséquences considérables.

La parabole de Christ Jésus concernant le fils prodigue (Luc 15 :10-32) fournit un exemple utile de cette leçon même. L’histoire se focalise sur un fils qui croyait pouvoir s’en sortir tout seul dans la vie sans l’aide de personne. Désirant fortement voler de ses propres ailes, il a demandé, reçu et dilapidé son héritage. Il a pris du bon temps, et par la suite, a fait un gâchis complet.

Mais…. et c’est un mais important…la Bible nous dit que « il est rentré en lui-même ». C’est une de mes lignes préférées de l’histoire !                                                                Lire plus

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« Il est rentré en lui-même. » Il s’est réveillé au fait qu’il n’était pas obligé de se débrouiller tout seul. En fait il ne pouvait pas s’en sortir tout seul. Sa vie décrivait une spirale descendante et il a eu un changement d’esprit et de coeur qui en a modifié le cours.  Il a reconnu ce qui avait toujours été vrai. Il n’était pas seul ; son père était là tout près pour l’aimer et le soutenir inconditionnellement.

Son attitude de « je peux ou je veux le faire moi-même » n’a pas eu le dernier mot. En se tournant vers son père dans l’humilité et la repentance, il a été reçu avec joie, compassion et un baiser. Son père lui a donné une robe, un anneau, des souliers, et une belle réception. Et la place qui lui revenait de droit dans la famille lui a été restituée.

La parabole de Jésus est bien plus qu’une histoire bien racontée. Elle illustre un fait spirituel. Nous ne sommes jamais livrés à nous-mêmes. Notre divin Parent est toujours présent, les bras grands ouverts, pour nous guider, garder, aider et guérir.

Aux prises avec les difficultés de la vie de tous les jours, nous pourrions être tentés de nous sentir désolés et seuls de temps en temps. Mais l’histoire du prodigue montre que la pensée peut dépasser les attitudes d’isolement.  L’apitoiement sur soi du genre « Tout dépend de moi »,  ou « tout tourne autour de moi » gonflé d’importance, entrave notre capacité de ressentir la présence de Dieu.

Si nous voulons le progrès, la guérison et la paix, notre pensée doit dépasser les pensées égocentriques  du style « je suis seul » pour arriver à une compréhension du Dieu tout-présent et fiable, notre Père-Mère, qui est l’Amour divin.

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Chacun de nous est créé, par conception divine, avec la capacité spirituelle de nous tourner vers les bras de l’Amour qui nous attendent. L’Amour divin est toujours présent et tout puissant. Quand nous cherchons l’Amour—purement, humblement, honnêtement—il est normal de ressentir le réconfort et l’accueil. Il est normal de se sentir aimé et satisfait.  Etre seul avec Dieu c’est avoir une relation face à face avec l’Amour divin qui ne nous déçoit jamais.

Peu avant la crucifixion Jésus était face à cette question de la solitude dans le jardin de Gethsémané. Sur le point de subir le plus grand défi de sa vie, Jésus a demandé à ses disciples de veiller avec lui—de prier avec lui—pendant qu’il s’éloignait pour prier. A son retour, il les a trouvés endormis. Deux fois encore il leur a demandé de veiller en prière.  Et deux fois de plus ils se sont endormis profondément.  Son cri, « Tu n’as pas pu veiller une heure ? » indique son isolement et l’absence de soutien humain qu’il ressentait.

Mais Jésus reconnaissait que même si ceux qu’il aimait étaient incapables de le soutenir, il ne serait jamais seul. Il a délié les disciples de leur responsabilité et leur a dit de dormir et de prendre du repos. Et il a repris sa conversation directement et seul à seul avec Dieu. (voir Matthieu 26).

Christ Jésus n’était pas seul.  Il était seul avec Dieu, son Père-Mère aimant, qui n’allait pas l’abandonner dans l’heure de son plus grand besoin.

Un cantique dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne met en lumière le soutien, la direction et la sollicitude que nous pouvons trouver dans la présence  perpétuelle de Dieu :

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Dieu me protège, Il m’abrite

Sous l’aile de son amour,

Et sa gloire sans limite

Est un lumineux secours,

Qui m’invite

A Le suivre jusqu’au jour.

Oui, Dieu m’aide et Sa présence

Demeure un guide parfait ;

Mon cœur, plein de confiance,

De Lui recevra la paix,

Sa puissance

Me libérant à jamais. (Cantique 81)

Avec cette relation pour toujours avec Dieu, nous sommes tous en sécurité.  Vous êtes en sécurité. Vous n’êtes jamais, jamais seul.

Diane Marrapodi, CSB, est practicienne et professeur à Towson Maryland USA. Pour contacter diane directement, voici son e-mail : [email protected]. Elle serait ravie d’un contact direct, ou bien au moyen des commentaires ci-dessous !

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