As-tu jamais souffert à cause d’une colère enfouie ? Souvent la colère est simplement acceptée comme si nous n’avions aucun choix en la matière. Mais ce n’est pas vrai. La colère est péché. Personne n’exige que l’on pèche. En éliminant la colère comme influence, nous pouvons nous attendre à ce que nos prières pour autrui soient plus fortes et plus efficaces. Dans le Sermon sue la Montagne, Jésus présente plusieurs sujets différents en variant les paroles, « Vous avez entendu… » Il pouvait très bien avoir voulu indiquer, sans jugement, que nous avons tous entendu et vécu les mêmes choses, et que par conséquent, nous avons des leçons similaires à apprendre. Le Sermon sur la Montagne enseigne comment aborder et éliminer différentes formes du mal—ces choses auxquelles tout le monde a dû faire face à un moment ou un autre. Un des sujets était la colère. Jésus a dit, « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. » (Matthieu 5 : 21-22) Jésus met le doigt sur l’éventail de la colère—depuis une expression imperceptible d’agacement, au plus cinglant insulte, et jusqu’au meurtre déjà condamné par les Dix Commandements. « Raca » était une petite critique semblable à un moderne « Oh, zut », alors que « Insensé » pouvait aboutir à un échange de coups de poing et l’arrivée de la police. Remarque comment la colère est liée à l’enfer. Nous avons tous été en colère, ou l’objet de la colère, un jour ou l’autre. Qu’est-ce qu’on ressent ? C’est exactement ça. Le feu de l’enfer. Une fois captée l’attention de ses auditeurs, Jésus a donné des instructions quant au moment et à la manière de couper court à la colère avant qu’elle ne commence à nous compliquer la vie. Il a dit, « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice…. » (Voir ibid. 5 ::23-26) Fais-moi confiance, à partir de là, c’est du gâteau. Pour moi, « laisse ton offrande à l’autel » c’est laisser tout tomber—toute activité, tout intérêt, tout désir—jusqu’à ce que nous trouvions l’amour pour notre frère ou sœur ou voisin ou ennemi—jusqu’à ce qu’on réconcilie notre frère avec notre compréhension de l’Amour divin. C’est entièrement en prière qu’on peut accomplir cela. Dans le cas contraire, une colère non guérie pourrait contaminer toutes nos offrandes, toutes nos prières, et étoufferait toute la joie de notre vie. Une fois, alors que je priais pour la guérison d’une douleur chronique, j’ai réalisé que je souffrais d’une colère enfouie. Que l’offense soit grande ou petite n’a aucune importance. En raison de la colère, je me croyais indigne d’être guérie. La partie de moi qui m’accrochait à la colère (un sens mortel) était la même partie qui suggérait que j’étais victime de la cruauté de quelqu’un. Ce fusil à deux coups de la colère et de la victimisation était pointé sur mon cœur, avec la peur qui pressait sur la gâchette. La suggestion était que je pouvais tout aussi bien succomber à la maladie. Je savais que lorsqu’on relâche la colère, les guérisons arrivent souvent plus vite. Mais comment pouvais-je commencer ? Le message de Jésus sur la guérison de la colère, et la lecture inspirée de sa signification par Mary Baker Eddy, m’ont indiqué le chemin. Jésus a continué le Sermon en disant, « Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui. » Mrs Eddy a expliqué, « Ne souffrez pas que les prétentions du péché ou de la maladie se développent dans votre pensée. Chassez-les avec la ferme conviction qu’elles sont illégitimes parce que vous savez que Dieu n’est pas plus l’auteur de la maladie que du péché. Il n’a promulgué aucune loi qui rende nécessaire, soit le péché, soit la maladie, mais vous êtes divinement autorisé à nier cette nécessité et à guérir les malades. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 390) Essaie un peu de lire ce passage en mettant le mot colère à la place de péché. Le péché est la colère. Et vice versa. La simple pensée que Dieu n’est pas plus l‘auteur de la maladie que de la colère, ou même du soi-disant péché qui l’a produite, m’a aidé à voir que ni la colère, ni le péché, ni la maladie n’étaient des fautes personnelles. Si Dieu ne les a pas créées en moi, je ne pouvais ni les générer ni les perpétuer en moi-même. J’ai suivi les instructions de Jésus et de Mrs Eddy à la lettre. J’ai renvoyé la suggestion mentale agressive que la colère était un pouvoir sur lequel je n’avais aucun contrôle. En prière j’ai réclamé mon autorité spirituelle d’y mettre fin. Et, tu sais, j’en étais capable. Relâcher la colère n’a jamais dépendu du comportement de quelqu’un d’autre. La colère ainsi que le sens d’impuissance qui l’accompagne, était un péché que j’avais le droit et la capacité de bouter hors de mon expérience à tout moment. Je fus guérie de la douleur chronique le jour même. Cela remonte à plus de dix ans. Et la douleur n’est jamais revenue. La colère n’est pas intégrée en nous. Elle ne fait partie de la nature de personne. Je ne suis pas du genre colérique. Ni toi non plus, ni personne. En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes le « genre » de Dieu, l’Amour divin, universel. Si nous prions à partir de cet angle, la colère ne peut pas nous ligoter. Tu veux de la prière MOJO aujourd’hui ? (MOJO est la confiance, la clarté et le sentiment de mouvement qui indique que tes prières te font avancer.) Largue la colère. Prends un balai, une pelle, et oust. Fais tout ce qu’il faut, mais n’en laisse pas une miette : même les petits moutons-colère et les toiles de colère presqu’invisibles qui traînent et s’accrochent dans les coins obscurs de la pensée. Fais vite ! « Accorde-toi avec ton adversaire » ne signifie pas être d’accord avec le mal. « Accorder » est le vocabulaire biblique pour « le résoudre ». Résous la question de la colère vite, à chaque fois qu’elle se présente. Ne souffre qu’aucune prétention de la colère s’étende et se développe dans ta pensée. Renvoie-la tout de suite, et en prière reste collé à la conviction que la colère est péché, et donc illégitime. Dieu ne te l’a pas donnée. Tu ne peux ni l’avoir ni t’y accrocher. Il n’est pas nécessaire de souffrir de la colère. Dieu t’a donné l’autorité pour la nettoyer et l’éliminer comme influence. Aujourd’hui permets-toi d’être nettoyé, de fond en comble, de chaque vestige de la colère !
1 Commentaire
mouithyt ignoumba
31/5/2012 09:02:24
Votre message est vraiment magnifique. Effectivement la colère est un obstacle à la démonstration telle que nous l'entendons en Science Chrétienne. Débarrassons-nous de la colère, dans tous les coins et recoins de notre pensée afin de permettre, je dirai accéler le retour à l'harmonie, la guérison. Cela est d'autant plus juste puisque la colère ne fait pas partie de notre filialité divine.
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