Je connais quelqu’un qui programmait ses arrêts maladie à l’avance parce qu’il s’attendait à attraper un certain type de maladie chaque année à environ la même époque. Puis il a eu connaissance de la Science Chrétienne, et son expérience s’est complètement transformée. Bientôt il a remarqué qu’il n’était plus nécessaire de prendre des arrêts maladie aussi régulièrement. Et aux rares occasions où il tombait malade, il reprenait le travail en bonne forme bien plus tôt que par le passé. Qu’est-ce qui a fait la différence ? La Science Chrétienne enseigne comment trouver et maintenir notre immunité naturelle, spirituelle de la maladie. J’aimerais partager avec vous quelques-uns de ces enseignements. La Science Chrétienne explique et pratique la guérison-Christ. Elle fait ressortir ce que Jésus enseignait sur l’intersection entre la spiritualité et l’expérience quotidienne. Par la spiritualité, je veux parler de notre relation au divin—à Dieu, l’Amour même, la source de toute vie, de tout ce qui est réel, bon, puissant et substantiel. Donc Jésus nous montrait l’intersection entre notre relation avec Dieu et notre vie quotidienne en termes pratiques, y compris la santé et la guérison. Le Christianisme tel que le pratiquait Jésus inclut la guérison. Il inclut également la défense spirituelle contre la contagion. Jésus connaissait Dieu comme Amour, et l’homme non seulement aimé de Dieu, mais fait à l’image et de la substance de l’Amour. Cette compréhension révolutionnaire donnait à Jésus et à ceux avec qui il entrait en contact, une immunité contre la maladie, et même contre des conditions considérées hautement contagieuses. Mary Baker Eddy, fondatrice de la Science Chrétienne, a compris la nature mentale de la maladie. Elle a écrit, en partie, « Plus d’un cas désespéré de maladie a pour origine ….non l’infection ni le contact d’un virus matériel, mais la crainte de la maladie et l’image présentée à l’entendement ; c’est un état mental qui se dessine sur le corps. » (Science et Santé p. 196) Voilà un début d’explication de la nature fondamentalement mentale plutôt que physique, de la contagion, qui est engendrée par la crainte. Songez, par exemple, combien nous serions tentés de bâiller quand les autres bâillent ; ou bien en entendant parler d’une maison infestée de puces, soudain nous sentons quelque chose qui rampe sur nous ; ou même nous aurions l’impression d’éprouver les symptômes dont on vient juste d’entendre parler en détail lors d’une soirée. Ce sont là seulement de petits exemples illustrant le sujet bien plus grand—que les images et les craintes mentales peuvent avoir l’air de produire les sensations mêmes que nous souhaitons éviter. Même si elles semblent très corporelles, elles sont en réalité mentales à la racine. Mrs Eddy a découvert que la compréhension de la nature mentale de la contagion constitue une étape vitale afin de trouver la protection et la guérison qu’apporte la prière. La prière qui conduit vers une meilleure compréhension de Dieu comme l’Amour qui nous gouverne, remplace la crainte par l’expérience de l’Amour-- la liberté, la confiance—et oui, même la santé, et l’immunité contre la maladie. Par ses propres prières, Mrs Eddy a guéri des cas hautement contagieux de diphtérie, de tuberculose, de croup membraneux, tout en jouissant elle-même d’une immunité totale. La théologie de la Science Chrétienne nous élève au-dessus de la crainte de la maladie, et nous atteignons la sureté, la sécurité. La Science Chrétienne enseigne que la création de Dieu, en totalité, est faite à l’image parfaite de Dieu, reflétant pleinement les attributs divins—y compris la santé, la complétude, et la bonté—et par conséquent l’immunité inhérente contre le mal. Et la Science Chrétienne met en avant l’absolue impuissance du mal dans n’importe quelle forme—le péché, la maladie, la violence, et même la mort—en présence de la compréhension et de l’expression de l’Amour divin. Christ Jésus montrait sa théologie en guérissant les malades, et il s’attendait à ce que ses disciples en fassent autant. Il a monté aussi que la contagion la plus pernicieuse qu’affronte l’humanité, c’est la crainte—la crainte que l’Amour parfait chasse, selon l’Ecriture de 1 Jean. En mettant en première ligne de la pensée la vraie nature de Dieu comme Amour, comme source et maintien du bien , et de la création qui renferme tous les éléments du divin bien nécessaires pour prospérer, la prière en Science Chrétienne accomplit ce que de simples pratiques matérielles ne réussissent pas. Elle arrache la racine mentale de la maladie : la crainte. Il y a un certain nombre d’années, alors que je travaillais dans une maison de santé, j’ai contracté une affection cutanée contagieuse qui s’était rapidement répandue parmi les patients et les soignants. Les autorités de la santé publique exigeaient la quarantaine pour tous ceux affectés ainsi qu’un protocole stricte de traitement médical. Ceci pour nous, ainsi que pour la plupart des autres maisons de santé de la région. J’ai demandé, et reçu, la permission de me passer des médicaments, afin de pratiquer la prière pour la guérison en Science Chrétienne ; j’ai donné mon accord pour rester en quarantaine jusqu’à la guérison complète. La pratique de la Science Chrétienne obéit à la Règle d’Or, et les Scientifiques Chrétiens ont le sens d’obligation civique et prennent soin des autres membres de la communauté. Donc ils ne feraient jamais rien qui mette en péril les autres, ou agir de façon éhontée de manière à engendrer la crainte chez autrui. En outre ils seront même immunisés quand la loi l’exige, en sachant que le même Principe de l’Amour qui les garantit de la maladie, accorde également l’immunité de tout effet secondaire des vaccinations. J’ai accepté volontiers la quarantaine en voyant une occasion pour calmer la crainte de la part des autorités sanitaires qui avaient le souci du bien-être public. Ma compréhension de la Science Chrétienne me montrait que Dieu ne connaît pas la maladie afin de la guérir. Ses yeux « sont trop purs pour voir le mal. » Alors ma prière ne demandait pas à Dieu de venir guérir l’affection. Plutôt, j’ai cherché à approfondir ma compréhension de la signification de Dieu comme Amour, et à permettre à l’Amour de m’élever afin que je me connaisse comme l’image ou reflet de cet Amour, vivant ma vie entièrement séparée de la crainte et de la maladie. Dans mon étude spirituelle pour nourrir cette prière, j’ai rencontré ces paroles de sagesse de Mrs Eddy, « La Science Chrétienne efface de l’entendement des malades la croyance erronée qu’il vivent dans la matière ou à cause d’elle, ou qu’un prétendu organisme matériel régit la santé ou l’existence du genre humain ; elle nous engage à nous reposer en Dieu, l’Amour divin, qui veille sur toutes les conditions nécessaires au bien-être de l’homme. » (Rudiments de la Science Divine 12 :16-21) Ma compréhension de Dieu comme Amour, a effacé ma croyance erronée qu’un organisme matériel régissait ma santé. C’est vrai, pendant un moment j’ai été un peu emportée par la pensée collective qu’il fallait lutter contre cette maladie. Mais voyez-vous, il n’y a jamais un point où il est trop tard pour changer de cap et se tourner vers la réalité de la présence de l’Amour divin qui détermine tout. Je me suis fiée à la sollicitude de l’Amour pour moi, et pour tous. Après une brève période de prière qui n’a duré qu’une journée, j’ai été guérie. Libérée de la maladie, je suis retournée au travail dans la maison de santé, et j’ai soigné les autres qui souffraient de la même affection ; mon immunité était totale. Je ne craignais ni pour moi ni pour eux. J’ai prié calmement et avec persistance pour comprendre que Dieu seul régissait notre santé à nous tous. Et bien plus tôt que prévu, la maison—patients et personnel—étaient libres de la condition. La Science Chrétienne enseigne qu’un amour actif des autres élimine la crainte. Jésus s’attendait à ce que les guérisseurs qui comprenaient la nature de Dieu en tant qu’Amour, er reflétaient l’Amour divin envers leur prochain, restent en sécurité et exempts de maladie. Et leurs patients seraient guéris, même s’ils se trouvaient en contact avec des conditions considérées propices à la maladie. Il ne s’agit pas de prendre des risques avec désinvolture mais-comme témoignent la vie de personnes comme Florence Nightingale—il s’agit de reconnaître que, lorsque l’Amour nous motive et informe notre perspective, nous pouvons faire notre devoir quel qu’il soit sans que cela nous nuise. De nos jours le gros de la prévention des maladies est centré sur l’hygiène. Christ Jésus ne décourageait pas une bonne hygiène. Prendre soin du corps est une manière d’exprimer du respect pour soi-même et pour les autres. Dans ce sens, se laver est sain et est propice à la santé. Mais se laver de crainte d’attraper quelque chose, ou penser que se laver est une super prévention contre la contagion, néglige de côté le point essentiel : pour éliminer la contagion l’on doit réduire la crainte. Et c’est exactement ce que fait la pratique de la Science Chrétienne. Elle illustre le bien qui coule sans cesse de Dieu à nous. Elle nourrit la prière qui guérit et qui prévient la maladie, ou la guérit, selon le cas. Et elle accomplit ce grand travail pour l’humanité pas sa compréhension et ses preuves de l’Amour divin.
2 Commentaires
Evelyne lile
4/3/2020 15:54:05
Merci infiniment Michelle pour ce texte. Il nous incite à ne pas lâcher prise devant les situations inharmonieuses, croire à la Parole et prier pour mieux voir et réaliser que nous sommes déjà immunisés.
Répondre
Michelle NANOUCHE
14/3/2020 06:46:19
Je vous en prie!
Répondre
Laisser un réponse. |
BIENVENUE!
|
INFORMATION |
SERVICES |
9 rue, d'Edimbourg, 75008 PARIS 01.43.87.03.17 06.82.67.03.17 [email protected] SIRET-9377197600021
Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 5 novembre, 2024)
Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 5 novembre, 2024)