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18/12/2011 0 Commentaires Tu cherches le bon cadeau ? Il suffit de rappeler le phénomène des Pokémon en 2000, la folie des hamsters en 2010, ou cette année celle des Barbapapa, pour voir que parents et enfants sont souvent emportés par la pression de la tendance marketing à l’approche de Noël. Il n’y a rien de tel que de chercher à la dernière minute un cadeau pour lequel il y a une grosse demande , mais qui n’est disponible qu’en quantité limitée. La crainte de décevoir un enfant, ou même un adulte, peut nous rendre vulnérables à la tentation d’avoir recours à des tactiques peu recommandables pour parvenir à nos fins.  Peu importe l’intensité de la pression, il existe une perspective spirituelle qui peut élargir ce qui semblent être des options limitées, et qui peut finalement répondre à tout besoin. En fait, à moins de prendre du recul et d’adopter cette meilleure perspective, nous n’accomplirons pas vraiment ce que nous désirons tant : apporter la joie à un être aimé. A la place, nous finissons usés et les mains vides. En recherchant le cadeau vraiment satisfaisant, il est utile de se rappeler le don inestimable qui est d’être aimé. L’amour pur est le don du Christ, un cadeau que Dieu offre constamment à tous et de manière à être compris. La prière le révèle. Très éloignés de la tendance humaine à se ruer partout à la recherche du bon cadeau, le doux silence et la tendre humilité sont des facettes du don du Christ. Ces qualités, allant de pair avec la bonne volonté d’arrêter et d’écouter la voix de Dieu, débarrassent l’intuition spirituelle des craintes qui entraveraient nos espoirs. Des idées neuves apparaissent. La prière met notre pensée en conformité avec le don parfait de Dieu pour tous, le Christ guérisseur. Elle élève nos attentes au-dessus des seules solutions matérielles, au-dessus du sentiment que « si seulement j’arrive à acheter ce cadeau tout ira bien. » Elle ouvre la voie pour l’expression de l’amour en des façons pratiques, satisfaisantes, et inattendues. Il y a longtemps je devais beaucoup voyager pour mon travail juste avant les vacances de Noël. D’habitude j’étais organisée, mais là je me trouvais prise dans la précipitation des courses de dernière minute. Notre fille était petite—quatre ou cinq ans—et avait une liste longue comme le bras de désirs pris directement dans publicités télé. Elle m’a même chanté un refrain publicitaire pour être sûre que je saurais quel article était tout en haut de sa liste. Mais—je n’avais pas vu les publicités en question, ne reconnaissais pas les refrains, avais oublié le nom du jouet, et par conséquent étais totalement en panne d’idées en entrant dans le magasin.  Arrivé le matin de Noël, il était clair que rien de ce que j’avais trouvé ne figurait sur la liste inspirée par la publicité. Elle a fait bonne figure, mais je voyais bien qu’elle était déçue. Je l’étais, moi aussi. J’avais réellement désiré choisir les bons cadeaux.
Je me suis mise à prier pour elle et pour moi. J’ai réalisé que j’avais un choix à faire. Est-ce que j’allais permettre que notre Noël soit gâché par des influences matérielles et les engouements du moment? Allais-je permettre que Noël soit gouverné par des désirs matériels ? Ou est-ce que j’allais nous voir, ma fille et moi-même, comme les enfants de Dieu, donc spirituelles, aux intentions pures, et vraiment satisfaites par l’amour, l’honnêteté, et la gratitude ? J’ai fait mon choix et observé ma fille qui peu à peu s’enthousiasmait en découvrant avec plaisir la joie de ses cadeaux. Plus tard dans la journée, ma famille est arrivée pour dîner. Sans s’en rendre compte, ma belle-sœur avait acheté le jouet le plus demandé de la saison pour l’offrir à notre petite fille. C’était la poupée qui correspondait au refrain. Dans les yeux de l’enfant le statut de ma tante s’est transformé en celui d’une étoile de Noël. Mary Baker Eddy a écrit : « Noël, pour moi, est le rappel du grand don de Dieu—Son idée spirituelle, l’homme et l’univers,--un don qui transcende tellement la façon de donner mortelle, matérielle sensuelle que les divertissements, l’ambition effrénée, les rivalités et les rites de notre Noël ordinaire apparaissent comme une parodie humaine mimant l’adoration réelle qui commémore la venue du Christ. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, p.262) La quiétude, l’humilité, la bienveillance, la charité, la bonne volonté, la prière et la louange sont les moyens divins d’exprimer le Christ, le don de Dieu. Et quand elles trouvent leur application dans notre vie et dans nos prières, tous nos préparatifs de Noël, y compris les courses, seront calmes, productifs, et satisfaisants.
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