_ A mon avis ma maison n’avait jamais été si belle. La paix était descendue. Tout était calme. Tous étaient au lit, bien au chaud . Entourée de bougies parfumées, près de cheminée où crépitait un bon feu, je me suis pelotonnée dans un grand fauteuil devant le sapin, et je me régalais du tableau. J’étais reconnaissante de la paix et du calme, mais je ne me sentais ni à l’aise ni tranquille. Loin de là. On m’avait demandé de prier pour un enfant malade chez qui on avait diagnostiqué une infection grave à la colonne vertébrale. Je cherchais depuis le début de la soirée, mais je n’avais pas encore ressenti la douce assurance qui vient lorsque l’on sait que tout est bien. Lire plus _ Noël avec toutes les préparations avaient toujours signifié énormément pour moi. J’adorais créer un Noël de conte de fées plein de magie et douceur, et réjouissant pour les yeux et les oreilles. Mais alors que je priais, je sentais que mes priorités étaient en train de se modifier. Seule devant le sapin, je considérais la signification plus profonde de Noël. Les accessoires matériels de la saison des fêtes ont commencé à disparaître du centre de mon attention, dès que je me suis rappelé quelque chose que Mary Baker Eddy avait écrit au sujet de la vraie signification de Noël. « Un Noël éternel ferait de la matière une étrangère, sauf en tant que phénomène, et la matière se retirerait avec révérence devant l’Entendement. Le despotisme du sens matériel, c’est-à-dire la chair, fuirait devant une telle réalité, pour faire place à la substance, et l’ombre de la frivolité ainsi que l’inexactitude du sens matériel disparaîtraient. En Science Chrétienne, Noël représente le réel, l’absolu et l’éternel—les choses de l’Esprit, non de la matière. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, p. 260) Bien qu’entourée par toute la beauté matérielle que l’on pouvait désirer, j’ai réalisé qu’une seule chose pouvait commémorer d’une manière juste et convenable ce Noël-là —que cet enfant soit rapidement et complètement guéri. Je voulais abandonner complètement un sens matériel de Noël afin de faire place au Christ guérisseur. Je ne marchandais pas avec Dieu. Je cédais à quelque chose de hautement essentiel à la guérison Chrétienne—un amour dégagé de soi qui accepte de sacrifier le matériel et temporaire, pour faire place à ce qui est spirituel et permanent. Désormais ma prière était devenue très focalisée. Je voyais l’Amour divin comme le créateur de cet enfant et que l’Amour n’avait pas ajouté—ne voulait, ni ne pouvait ajouter—un élément matériel destructible à Sa création parfaite. Ma prière est allée au-delà des mots jusqu’à me faire ressentir véritablement la présence de cet amour tout-puissant m’entourant dans mon salon. Ce n’était pas dans les choses autour de moi ; mais cette présence sacrée, complètement spirituelle, m’a assurée que tout était bien. L’enfant était guéri. De l’état de paralysie totale un soir, il est passé à celui d’un enfant qui grimpait sur le toit pour aider son père à poser des lumières de Noël le soir suivant. Mme. Eddy expliquait, « A des époques différentes, l’idée divine revêt des formes différentes, selon les besoins de l’humanité. A notre époque, elle revêt, avec plus d’intelligence que jamais auparavant, la forme de la guérison chrétienne. C’est là le petit enfant que nous devons chérir. C’est là le petit enfant qui entoure affectueusement de ses bras le cou de l’omnipotence et fait appel à la sollicitude infinie de son cœur aimant.» (Ecrits Divers, p. 370) _Minuit ! Chrétiens, c'est l'heure solennelle Où l'homme Dieu descendit jusqu'à nous, Pour effacer la tache originelle Et de son père arrêter le courroux Le monde entier tressaille d'espérance A cette nuit qui lui donne un sauveur Peuple, à genoux attends ta délivrance, Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur ! Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur ! De notre foi que la lumière ardente Nous guide tous au berceau de l'enfant Comme autrefois, une étoile brillante Y conduisit les chefs de l'Orient Le Roi des Rois naît dans une humble crèche, Puissants du jour fiers de votre grandeur, A votre orgueil c'est de là qu'un Dieu prêche, Courbez vos fronts devant le Rédempteur ! Courbez vos fronts devant le Rédempteur ! Le Rédempteur a brisé toute entrave, La terre est libre et le ciel est ouvert Il voit un frère où n'était qu'un esclave L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer, Qui lui dira notre reconnaissance ? C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt. Peuple, debout ! Chante ta délivrance, Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur ! Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur ! _ Placide Cappeau, 1847
En vous souhaitant un Noël parfait, un Noël de guérison, je me réjouis d’avance de vous écrire de nouveau après le premier de l’an. Avec tant et tant d’amour, Michelle
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