Une approche plus gentille, plus douce à votre corps

Ce n’est pas un ennemi, vous savez. Le corps est plus innocent que nous ne le pensons. Il existe des tas de façons d’aborder le sujet des soins du corps, certains plus utiles que d’autres. Physiquement parlant, le corps est l’incarnation ou l’expression de la pensée. Il est comme une toile sur laquelle est projeté le meilleur et le pire de ce nous acceptons comme influences dans nos vies. Cela pourrait expliquer pourquoi les sept péchés de colère, luxure, cupidité, paresse, gourmandise, envie, et orgueil, sont considérés comme mortels. Ils sèment le désordre dans les esprits et les corps. Alors que des études montrent que  patience, pureté, générosité, joie, équilibre, gratitude, et désintéressement sont des influences qui tendent vers une meilleure santé. Nous pouvons faire énormément pour améliorer nos corps grâce aux moyens plus doux et gentils, en améliorant nos pensées...

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Durant mon entrainement pour un marathon, j’ai perdu de vue quelque chose d’important : mon corps est innocent et très obéissant aux images que je projette sur lui.  Des peurs latentes de blessure, de faiblesse, de capacité limitée, me poussaient à une approche très instable de mon corps. De plus en plus, je traitais mon corps comme un enfant désobéissant. Ou bien j’étais trop sévère, ou bien je jetais l’éponge et lui laissais la bride sur le cou. Et la conséquence a été le fléau des maux, des douleurs, des limitations et des blessures qui m’enlevaient la joie de l’entrainement. Puis j’ai eu une révélation qui a complètement changé ma façon d’aborder  mon corps. Une fois parvenue à me rappeler que mon corps était innocent et obéissant, qu’il faisait naturellement ce que je lui disais de faire, cette pensée simple a tout changé.

J’éprouvais une douleur chronique du genou qui paraissait le résultat d’un surentrainement et des séances de gym trop poussées. Des efforts pour réaménager mon emploi du temps, faire davantage de pauses, et ajouter davantage d’entrainement pluri-disciplinaire produisaient peu d’effet. Courir n’était plus amusant. Alors un matin j’ai prié pour redécouvrir ma joie et savoir si je devais arrêter l’entrainement  pour de bon. En priant j’ai pris conscience du fait que j’avais permis à certaines peurs concernant mes capacités de prendre le dessus. Mon  entrainement était plombé de peur et léger en joie. Je  sentais qu’il était de ma responsabilité d’obliger mon corps à bien se conduire, et me donnais beaucoup de mal pour le contrôler par la nourriture, le sommeil, et un entrainement exigeant. L’idée est venue de parler simplement au corps et de lui dire combien il était apprécié, combien il était obéissant, et combien il adorait courir. C’était drôle  vraiment. Je parlais vraiment à mon « moi ». Mais  cela m’a été d’un grand secours, un matin, de dire à mes genoux, « Venez, les enfants ! On va courir aujourd’hui !  Je sais que vous adorez faire ce qui vous est naturel, et aujourd’hui il est naturel et normal de faire une course gaie et joyeuse ! » Ce matin-là a vu la fin de la douleur du genou, problème qui n’est jamais revenu durant tout l’entrainement pour le marathon.

Un enfant ne devient pas obéissant au moyen d’abus et de contrôle. L’obéissance est naturelle chez les enfants, et le tendre encouragement de ce qui leur vient naturellement est bien plus efficace pour les aider à le faire ressortir. Ce n’est pas si différent en ce concerne le corps. Dans son livre sur l’impact de la spiritualité sur la santé, Mary Baker Eddy a écrit, « Votre corps est inclus dans votre pensée, et vous devriez dessiner sur ce corps des pensées de santé, non de maladie. » (Science et Santé, p. 209). L’apôtre Paul a proposé une idée afin de  rectifier un sens déséquilibré, limité du corps quand il a écrit aux Romains (peuple qui tendait à être très conscient du corps) : Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12 :1).

En pensée, incluez l’innocence de votre corps. Acceptez votre corps comme obéissant. Aidez-le à être l’expression loyale de votre spiritualité, et protégez-le des influences négatives. Il n’est pas votre ennemi.

Autant j’aime beaucoup écrire aux sujets qui m’intéressent à un jour donné, autant j’aimerais beaucoup une contribution de votre part concernant des sujets ou questions que vous aimeriez voir traités dans des blogs à venir. Ce blog est pour vous. Alors je suis partante pour m’attaquer à tout sujet auxquels les lecteurs voudraient réfléchir plus en profondeur !  Faites-le-moi savoir, s’il vous plaît !


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