6/9/2016 1 Commentaire Une épouse guérieD’entrée de jeu, je dois vous dire qu’au début de cette histoire je ne me présente pas sous mon meilleur jour. Mais ce n’est pas grave. Après tout, la leçon qu’elle illustre vaut bien la révélation de ma mauvaise forme. Depuis plusieurs mois je ruminais et critiquais mon mari pour des broutilles, jusqu’à ce que ces petits riens ne semblent pas si petits que ça. Ma tendance à archiver les boulettes cachait à mes yeux le progrès, et du coup je ne le soutenais pas comme je l’aurais dû le faire. Cela se produisait principalement en pensée, mais aussi en conversation avec mes copines. Vous voyez ? Je vous avais bien dit que je ne me présentais pas sous mon meilleur jour. Un matin au cours de mon étude quotidienne de la Bible, je suis tombée sur ce passage : « [L’amour] ne déshonore pas les autres, ne cherche pas son intérêt, ne se met pas facilement en colère, ne retient pas les torts. L’amour ne prend pas plaisir au mal, mais se réjouit de la vérité. Il protège toujours, fait confiance toujours, espère toujours, persévère toujours. » (1 Corinthiens 13 :5-7 ; traduction libre de l’anglais). J’avais déjà lu cela, mais là la deuxième phrase a attiré particulièrement mon attention. Si l’on se réfère à sa signification première, on peut lire, « L’amour ne retient, ni ne publie, ni ne tient compte de l’iniquité, mais retient, publie et tient compte de la vérité. » (La concordance Strong en anglais fournit les significations primitives des mots en grec et en hébreu dans la Bible). J’ai senti un ange sur mon épaule—un message de l’Amour divin qui est Dieu—qui me montrait ce dont j’avais besoin, et comment je pouvais mieux faire. Je voyais que je faisais exactement le contraire de ce qu’exige l’Amour—j’en faisais la publicité et les ressassais auprès de mes amies. Il fallait que je cesse de retenir et de publier les erreurs passées. Cela déformait mon désir sincère d’être une bonne épouse qui soutient son mari, tout en déshonorant mon mari et mon mariage. Notez bien, je ne me servais pas de cela pour excuser mon mauvais comportement ; mais je m’étais engagée dans ce mariage afin d’être un témoin à vie de la spiritualité authentique de mon mari. Un témoin valable conserve une concentration nette sur le vrai ; il est témoin seulement de ce qui est vrai spirituellement—ce qui a son origine en Dieu, et est permanent et indestructible. J’avais déjà vu que ce genre de témoignage fait place à de plus en plus de bien, et fait cesser ce qui n’est pas approprié, ou est déplacé. Un témoin qui critique n’est pas un témoin véridique. Ressasser le mal peut tendre à amplifier le mal jusqu’à ce que la confiance dans le bien et tout espoir dans le progrès soient réduites en miettes. Je voyais que j’avais besoin de protéger mon mari et mon mariage de la critique, et au contraire, retenir en mémoire toute preuve du bien que je pouvais trouver. Tout d’abord, j’ai envoyé un courriel à mes amies avec lesquelles j’avais cédé à un mauvais comportement et je leur ai demandé de m’aider à rester alerte pour que je cesse de critiquer et de dénigrer, même si c’était sous couvert gaieté. C’est une aide énorme. Puis j’ai pris l’engagement de remarquer très spécifiquement tout le bien chez mon mari et toutes les raisons d’avoir de l’espoir à propos de notre progrès de couple. Persévérer à mieux penser et à mieux agir a ouvert la voie à une guérison considérable. Je suis une meilleur épouse, et bien plus heureuse. Et lui est un meilleur époux, plus heureux—probablement en grande partie parce qu’il a une épouse meilleure et plus heureuse. Depuis cette guérison, j’ai acquis une compréhension et appréciation accrues des mots de sagesse écrits par Mary Baker Eddy dans son chapitre « Mariage » dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Nos vues erronées de la vie cachent l’harmonie éternelle et produisent les maux dont nous nous plaignons. » (62 :29-30) « L’honnêteté et la vertu assurent la stabilité du pacte du mariage. L’Esprit réclamera finalement ce qui lui appartient—out ce qui existe en réalité—et les voix des sens physiques seront pour toujours réduites au silence. » (64 :29)
1 Commentaire
Libissa-Balou
9/9/2016 16:22:49
Et Mary Baker Eddy de poursuivre il faut des goûts, des mobiles et des aspirations qui s'harmonisent pour réaliser une union heureuse...
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Droits d'Auteur 2011-2024. Tous les droits sont réservés. Michelle Boccanfuso Nanouche, CSB. Mentions Légales. (Pages mises à jour le 5 novembre, 2024)
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