Vous cherchez votre âme-sœur ?

J’ai cette folle, merveilleuse idée inspirée.   TOUT LE MONDE est mon Ame-soeur. Pas dans le sens du terme avec un « a » minuscule,  qui implique qu’on fait la lessive ensemble ou qu’on  nettoie la caisse du chat à tour de rôle, ou qu’on fait de longues promenades dans le parc le dimanche après-midi. Non, je parle de l’Ame avec un grand « A », Dieu. Tout le monde est mon Ame-sœur, et à ce tire est digne de mon amour, attention, appréciation, respect, pardon,  et de toute la bonté qu’il me serait possible d’exprimer. Que le contact soit long ou bref, j’ai quelque chose à donner et à recevoir de la part de ceux que l’Ame, Dieu, a mis sur mon chemin. Le type qui me fait le plein ? Mon Ame-sœur. La dame dans la queue à la caisse avec des tresses étonnantes dans les cheveux ?  C’est elle.  Mon Ame-sœur. Est-ce que je les revendique personnellement ?  Non. Elles appartiennent complètement à Dieu. Mais durant les instants de la rencontre, nous sommes un cadeau l’un pour l’autre de la part de l’Ame, et sommes divinement conçus pour partager le meilleur de ce que nous sommes et de ce que nous reflétons de Dieu à travers la spiritualité , la bonté, et l’amour.                                                                        Lire plus

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J’appréciais cette idée de mon Ame-sœur pendant un petit vol local qui faisait des « sauts de puce » entre Seattle et une petite ville de l’Etat de  Washington. Le petit avion était presque à pleine capacité, à l’exception d’une petite place côté fenêtre, et à côté de moi. La dernière personne à bord était un monsieur plutôt corpulent qui semblait très complexé d’occuper tant de ce si petit espace. A mesure qu’il avançait dans l’allée à la recherche de son numéro de siège, je pouvais pratiquement sentir sa pensée. « Oh, non, il faut que je me serre dans ce petit siège à côté d’elle ! » Mais moi ? Tout ce que je pensais était, « Eh, bien, regarde-moi ça ! Voici mon Ame-sœur ! » Et avec mon plus beau, plus brillant sourire, j’ai relevé l’accoudoir entre nos deux sièges, me suis glissée contre la fenêtre, et lui ai dit, « Venez ici à côté de moi.  Il y a plein de place ! »  Il s’est glissé avec soin sur le siège en faisant tous ses efforts pour  se contracter et prendre le moins de place possible.

Puis la conversation a commencé.

On nous aurait pris pour les meilleurs amis du monde. On s’est mis à parler et à partager comme si nous nous étions connus toute notre vie. Au bout de quelques minutes je l’ai vu se détendre dans son siège et s’étendre un peu, puisqu’il voyait que je n’étais pas le moins du monde gênée par sa proximité. Nous étions seuls à converser dans l’avion bondé, mais cela nous était égal. Nous avons ri et partagé des histoires, chacun  prenant un plaisir réel à la compagnie de l’autre.

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Il a débarqué à un arrêt avant le mien. Quand il s’est levé pour partir, je l’ai observé s’ouvrir tel un beau gros tournesol. Epaules et poitrine redressées, se tenant droit et plus du tout en train de tenter de rétrécir jusqu’à être invisible, il s’est tourné vers moi et a dit, « C’est le meilleur vol que j’ai jamais pris de ma vie. Merci. »  Et voilà ma belle Ame-sœur parti vers la sortie.

Je n’étais pas triste de le voir partir parce que je savais que l’Ame, Dieu, mettrait toujours une Ame-sœur sur mon chemin. Ce que nous avons partagé était une rencontre  momentané, spéciale. Mais la bonté et le respect et les rires et  la gentillesse échangés me sont restés et m’ont bénie depuis.

Chaque contact avec l’un des enfants de Dieu est une rencontre avec une Ame-sœur. Si vous cherchez au loin pour l’ « unique », regardez à droite ou à gauche celui que l’ « Unité » divine a mis à côté de vous.  Il y a quelqu’un de précieux qui  vous attend, juste là.

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