La plupart de temps nous ne sommes probablement pas conscients de ce que nous pensons. Interrogé sur ses pensées, un humoriste a répondu, « Il ne se passe pas grand-chose là-dedans. » Mais en réalité, ce n’est pas vrai. Il a été établi que nous avons entre 2,500 et 30,000 pensées chaque jour. Il se passe beaucoup de choses là-dedans et ce que nous pensons doit certainement être important. A Paris, dans un beau jardin, est installée l’une des plus belles sculptures au monde, Le Penseur, par Rodin. Le Penseur représente un homme assis, coudes posés sur les genoux, à l’évidence plongé dans une réflexion profonde. La statue incite souvent les observateurs à s’arrêter un instant afin de contempler leurs propres pensées. Au départ l’idée de Rodin était de symboliser l’Homme en train de contempler « les Portes de l’Enfer. » Combien de fois est-ce que nous nous trouvons en train de repasser les événements de la journée, ou de ruminer à propos de ceux à venir ? Je ne suis pas si sûre que la contemplation de l’enfer apporte le bonheur et le progrès que la plupart d’entre nous recherchons. Quand les soucis semblent prendre le dessus, n’est-ce pas que réfléchir et écouter la direction de Dieu, serait une bien meilleure occupation? Mary Baker Eddy, qui a découvert le système de la prière qui guérit en Science Chrétienne, a fait remarquer que les pensées mal orientées ont tendance à produire l’enfer même que nous voulons éviter. Sous la note marginale « Les pensées sont les choses », elle a écrit, « Si nous recherchons le plaisir dans le corps, nous y trouvons la douleur ; la Vie, nous y trouvons la mort ; la Vérité, nous y trouvons l’erreur; l’Esprit, nous y trouvons son opposé, la matière. Maintenant faites le contraire. Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l’Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 260) J’ai appris une de mes toutes premières leçons en Science Chrétienne un matin où j’avais très mal. J’étais seule, priant pour être libérée. A l’époque j’apprenais que ce que nous nourrissons en pensée avait tout à voir avec la qualité de notre vie et santé. J’ai fait une rapide évaluation de ce qui se passait dans ma pensée cette semaine-là. J’ai été bien obligée d’admettre que je m’étais permis de nourrir des pensées critiques à l’égard de mon voisin. Je savais que c’était mal. Tout d’un coup les paroles du Psaume 46 me sont venues à l’esprit, « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu. » D’abord j’ai été secouée. La réorientation de la pensée semblait surgir de nulle part. Mais ensuite j’ai su que c’était le message de Dieu pour moi. C’était obligé, puisque moi je n’étais pas l’auteur de cette pensée. Elle m’avait été révélée. Et aussitôt la pensée venue, la douleur avec laquelle je me débattais s’est évanouie. Une pensée simple à propos de Dieu – en fait, une simple pensée venant de Dieu – a complètement effacé une semaine entière de pensées critiques et la douleur qui les accompagnait. Certaines personnes se surprennent à prier durant un jogging le matin ou pendant une promenade l’après-midi. Certains prient pour avoir la tranquillité d’esprit avant de s’endormir la nuit. D’autres trouvent que fixer la pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai—sur les messages venant du Principe, (autrement dit, de Dieu), du bonheur, de la santé et de l’immortalité—soutient totalement leur journée par la prière. Les pensées comptent, vraiment. Et, à mesure que nous cherchons les pensées envoyées par Dieu, elles guérissent. NOTE : Ma chère amie et consoeur, Kay Olson, est passée au-delà de l’horizon, là où nous ne pouvons plus ni la voir, ni l’entendre. Mais la puissance de sa pénétration qui guérissait et son amour pour nous demeurent pour nous bénir. Ce post fut son dernier. Sa perspective claire de Dieu comme source sans fin de la vie et du bien l’a toujours bénie, et assurément continue à lui ouvrir des expériences et des progrès merveilleux. Je serai enchantée de m’asseoir un jour avec elle, qu’on discute ensemble de toutes les aventures qu’on aura eues depuis notre dernière conversation. En attendant, nous avons beaucoup de joies à vivre chacune dans notre coin respectif de l’univers divin. Kay a fait des contributions inestimables à ce blog ; si vous voulez en prendre connaissance, il vous suffit d’entrer son nom et de cliquer sur RECHERCHER dans la barre en haut de la page. Vous en trouverez encore plus en recherchant www.jsh.christianscience.com un site par abonnement qui ouvre l’accès à beaucoup d’articles publiés par la Société d’Edition de la Science Chrétienne. Je sais combien vous avez aimé les posts de Kay. Sa sagesse, son humour et la richesse de son expérience nous ont tous aidés. Quoi qu’elle puisse fabriquer en ce moment, vous savez que ça doit être bon ! Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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En passant en revue notre vie, j’imagine que beaucoup d’entre nous peuvent penser à une ou deux personnes qui nous ont servi d’exemple –des personnes peut-être dont le courage, le caractère, et la compassion ont laissé une impression positive et durable. Laissez-moi vous présenter une dame qui a marqué ma vie. Mme. Toles était une personne qui pardonnait volontiers. Elle était Chrétienne, et allait à l’église. Et, même si les membres de notre église ne s’en rendaient pas compte à l’époque, cette femme noire dans le Sud, dans une congrégation à dominante blanche, était un exemple à suivre durant les temps difficiles de la ségrégation raciale. Mon mari et moi faisions le trajet en voiture avec Mme. Toles, et au fil du temps nous avons fait connaissance. Elle partageait avec nous de petits bouts de son histoire. Une fois, en passant devant le palais du Gouverneur, elle nous a montré l’édifice et a soufflé : « Un gouverneur était propriétaire de mon papa. » Mon cœur a fondu. Puisqu’il n’y avait pas d’université pour Noirs dans cette ville du Sud où elle avait grandi, une fois à l’âge adulte, elle a courageusement quitté sa maison pour aller à l’université à Chicago. Après la fac, elle est retournée à notre ville, s’y est installée et s’est mariée. Elle nous a raconté l’histoire d’un jeune homme venu la voir au sujet d’un appartement qu’elle mettait en location. Durant l’entretien il s’est effondré par terre avec une crise d’épilepsie. Pour Mme. Toles, Scientifique Chrétienne, il était naturel de prier face à une situation d’urgence. Donc elle a prié pour lui . La réponse fut immédiate. Il s’est très vite calmé, puis s’est redressé, et il allait tout à fait bien. En fait, il était complètement guéri. Je jeune homme a loué l’appartement et ils sont restés amis pendant des années. Il l’appelait « Grand-mère ». Et, en signe de gratitude pour sa guérison, il est devenu membre de notre église. Notre église était un édifice blanc à bardeau, de style traditionnel, avec un clocher. L’intérieur était joli, mais il y avait un élément dissonant—un balcon aménagé pour les Noirs qui assistaient aux services. Chaque dimanche, et à chaque réunion, on indiquait à M. et Mme. Toles l’escalier conduisant au balcon. En général, les membres ne mettaient pas en cause la pratique de la ségrégation ; à l’époque c’était simplement ce qui se faisait dans l’église. Cependant, M. Toles s’opposait à ce traitement et allait un peu plus loin dans la rue à l’église Baptiste où les Noirs pouvaient s’asseoir où ils voulaient. Mme. Toles, elle, est restée. Nous lui avons demandé pourquoi elle n’avait jamais décidé d’abandonner et d’accompagner son mari. « Parce que, » comme elle le disait, « c’était la seule église où mon Pasteur prêchait. » Elle aimait beaucoup son Pasteur. Mary Baker Eddy, fondatrice de la religion de la Science Chrétienne, a désigné la Sainte Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures, comme Pasteur impersonnel de toutes les Eglises du Christ, Scientiste. Mme. Toles pouvait s’asseoir n’importe où, ça lui était égal, pourvu qu’elle puisse entendre son Pasteur—la lecture de ces deux livres—qui l’éveillait à une compréhension plus profonde de Dieu. Notre ville a graduellement adopté l’intégration raciale, et les membres de l’église se sont mis à reconnaître la qualité de cette Chrétienne. Elle n’était jamais amère. Personne ne l’a jamais entendu se plaindre. Personne ne l’a jamais entendu critiquer. Pour moi, elle suivait les enseignements de Jésus et l’exemple du pardon qui guérit. Alors, à chaque fois que je suis tentée d’être critique ou de me plaindre d’une difficulté dans mon église, je pense à Mme. Toles . Quand un membre désire discuter de problèmes concernant l’église, je leur parle de Mme. Toles . Elle aimait son Pasteur. Elle vivait la véritable signification d’Eglise. Eglise. La structure de la Vérité et de l’Amour ; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. L’Eglise est cette institution qui donne la preuve de son utilité et qui, ainsi qu’on le constate, ennoblit la race, réveille des croyances matérielles la compréhension endormie en l’amenant jusqu’à la perception des idées spirituelles et à la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, l’erreur, et guérissant les malades. AMOUR Quel mot ! Il m’inspire un profond respect. » Ainsi écrivait Mary Baker Eddy dans son livre, Ecrits Divers (p. 249) Elle continue en s’exclamant : « Sur quelle infinité de mondes il s’étend et règne souverainement ! le primordial, l’incomparable, l’infini Tout du bien, le seul Dieu, c’est l’Amour. » (ibid. p. 250) En tant que qualité humine, l’amour est beau et peut se faire sentir profondément et être d’une efficacité émouvante dans l’harmonisation de nos activités quotidiennes. Nous pouvons tomber amoureux, être captivés par le sourire d’un bébé, touchés par la gentillesse d’un inconnu. Mais, l’Amour qui est Dieu—le primordial et l’infini—est le pouvoir incommensurable. Il est grand, noble, magnifique, inattaquable, sans opposé. L’Amour est l’éternel Tout-Puissant. L’Amour n’a besoin de rien ni de personne pour l’engendrer. Il ne dépend ni d’une autre personne, ni d’un lieu, ni d’en événement spécial. L’Amour aime tout comme le soleil brille. Il est ce qu’il est. Il est gentil, plein de compassion, impartial, doux, et puissant. Je n’oublierai jamais le moment, il y a bien des années, où j’ai pour la première fois ressenti la puissance de l’Amour. Assise au bord de mon lit, je pensais à mon fils, qui commençait à peine à marcher. D’un coup, j’ai ressenti une impulsion tangible. J’étais en admiration ! Je savais que c’était l’amour. J’ai ressenti l’impulsion d’un Amour plus grand que l’amour humain d’une mère pour son enfant. C’était, sans erreur possible, Dieu, l’Amour-Mère, la source de mon amour maternelle. Depuis le moment où j’ai ressenti cette impulsion, je sais que pas un seul instant je ne suis séparée de l’amour qui est Dieu, et cela est vrai pour tous. Un jour, en route pour rendre visite à une amie, j’ai remarqué une voiture qui me suivait. D’abord, je n’y ai pas accordé trop d’attention, mais quand j’ai tourné en direction de chez mon amie, j’ai vu que la voiture était toujours derrière moi. Je me demandais si cette personne allait rendre visite à mon amie, elle aussi ! Quand je me suis arrêtée, la voiture a fait de même. Une dame que je n’avais jamais vue en est sortie et s’est précipitée vers moi. A l’évidence elle avait quelque chose à dire. J’ai baissé ma vitre et elle s’est mise à hurler. Elle était furieuse. Elle m’a fait savoir en des termes qui ne laissaient aucune place au doute, que le premier virage que j’avais effectué était illégal. Je n’étais pas de cet avis, mais je lui ai dit que je regrettais. Elle a continué à crier. D’abord, j’avais envie de fondre et de m’écrouler par terre dans la voiture. Puis, je me suis mise à penser au pouvoir et à la présence de l’Amour—l’Amour qui était là, où semblait être la rage routière. En priant, j’ai pensé que l’Amour était Tout, encerclant tout, la totalité de l’être . Personne n’était exclu de l’amour. D’un coup elle s’est arrêtée, comme si quelqu’un avait coup un robinet. A la place, silence. Nous nous sommes regardées. Puis elle a tourné le dos et a lentement regagné sa voiture. Inspirée par le pouvoir de l’amour, je suis entrée chez mon amie. L’Amour et notre vraie nature. L’Amour, Dieu, est substance, la seule substance réelle, en fait. L’homme—un terme générique nous incluant tous comme Dieu nous fait—est l’image, ou reflet de l’Amour sans défaut, parfait. L’Amour, Dieu, établit et maintient l’identité réelle de tout le monde. L’Amour nous créés pour être équilibrés, avec une pensée claire ; et une simple protestation, en prière, du côté de l’Amour divin, suffit pour faire ressortir ce fait spirituel en nous-mêmes, et chez autrui. L’Amour, Dieu, est si puissant que ni le mal ni la haine ne peuvent résister en sa présence. Les pensées et comportements mortels, tels que la colère, la revanche, l’impatience, l’irritation, la rage, qui voudraient nous faire croire que nous pouvons nous sentir séparés de Dieu, fondent sous l’effleurement de l’Amour divin. Personne n’est propriétaire de l’amour. Il n’est pas personnel. Personne n’en a davantage qu’un autre. L’expression de l’Amour est ce que nous sommes—nous tous. Savoir cela peut nous soulager du poids d’une des luttes liées à un sens personnel, limité, ou obstrué, de l’amour. Un très beau Psaume dit, « Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent ; Il fait entendre sa voix : la terre se fond d’épouvante….Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ; Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » (Psaume 46) L’Amour domine sur la terre. Là où tu es, où je suis, l’amour puissant de l’Amour divin est parfaitement reflété. Ceci a fait bouger ta pensée ? Alors partage-le, s’il te plaît !
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J’ai été surprise, mais je n’ai rien dit. M. Margolis est revenu et a remis le paquet à Joanne. Nous l’avons remercié, et puis nous voilà parties sans régler les bonbons. Je me sentais mal, mais je n’ai rien dit. Quand Joanne a ouvert le sachet de bonbons, et m’en a offert un, je l’ai pris, et mangé. Je n’ai jamais oublié le goût acidulé de la culpabilité. Je savais que voler était mal. Je suis sûre que Joanne le savait aussi. Mais nous n’en avons jamais parlé. Pas sur le moment. Ni jamais par la suite. C’était suspendu au-dessus de moi tel le souvenir sourd d’un mal de dents ancien—terminé mais jamais oublié. J’ai fait le serment que si jamais je me retrouvais de nouveau dans une situation similaire, je ne resterais pas à ne rien faire, dans une complicité silencieuse. En grandissant, j’ai commencé à m’intéresser à le Bible—surtout aux histoires à propos de Jésus. L’une d’entre elles traite d’un homme que tout le monde prenait pour un escroc. Jésus passait à Jéricho et a vu Zachée haut perché sur la branche d’un arbre. Il était de petite taille et devait grimper en hauteur afin de voir par-dessus la foule. Jésus a levé les yeux et l’a interpelé : « Hâte-toi de descendre ; car il faut qu’aujourd’hui je demeure dans ta maison. » (Voir Luc 19) Ravi, Zachée s’est dépêché de descendre. Ceux qui avaient surpris l’échange n’étaient pas si contents. Ils ont grogné, « Il est allé loger chez un homme pêcheur. » Zachée était chef des publicains--pas un travail de bonne renommée. En général on se méfiait des collecteurs d’impôts. Entendant les critiques, il s’est vite défendu, expliquant qu’il donnait toujours aux pauvres , et que s’il lésait quelqu’un, il lui rendait « le quadruple ». Je crois que Jésus reconnaissait l’intégrité innée de l’homme—de tous les enfants de Dieu—avant même que Zachée ne parle. Cela a ouvert la voie pour qu’il rectifie le tir, et qu’il prouve son honnêteté quand les critiques on commencer à voler. Jésus ne l’a jamais accusé, jamais dit d’aller et ne plus pécher. Il a annoncé, «Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison ! Le voici : Zachée, fils d’Abraham ! Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Qu’est-ce qui avait été perdu ? Une perspective de l’homme comme étant honnête. Mais quand Christ Jésus est arrivé en ville avec son sens spirituel de l’homme de Dieu, il a exposé la bonté de Zachée et restauré sa réputation dans la communauté. Avance rapide vers plusieurs années après l’incident des bonbons. Mon mari et moi faisions la queue à la caisse d’un magasin un jour d’affluence, quand un jeune couple devant nous s’est tourné pour nous saluer. Avec un grand sourire la jeune femme a levé la main pour nous exhiber un solitaire. Elle venait de se fiancer et nous l’avons félicitée. En avançant dans la queue, nous avons regardé certains articles sur le présentoir à côté de nous. La jeune femme a fouillé parmi les tubes de rouges à lèvres. Puis, elle en a choisi un, et subrepticement l’a vite glissé dans sa poche. J’avais en bouche presque le goût d’un bonbon à la menthe. Maintenant quoi ? J’allais rester à l’écart et observer de nouveau le déroulement de toute la scène ? Cette fois-ci j’ai pensé, Que ferait Jésus ? Il ferait ressortir l’honnêteté cachée et la bonté chez ceux autour de lui. J’ai pensé à Zachée et aux accusations qui le pressaient de tous côtés. Pouvais-je tailler dans les accusations qui remuaient dans ma propre pensée et trouver un moyen d’aider cette femme à exprimer son honnêteté naturelle ? Il y avait beaucoup de monde dans la queue et je ne voulais pas l’embarrasser ni gâcher son bonheur si évident. Alors j’ai prié pendant que nous avancions lentement vers la caisse. J’ai prié jusqu’à sentir la certitude que, comme enfant, reflet, de la Vérité qui est Dieu, l’intégrité de cette femme était aussi forte et présente que l’était son bonheur. Quand nous sommes arrivés à la caisse, elle n’a pas posé le rouge à lèvres sur le tapis roulant avec ses autres articles. J’ai ressenti une véritable compassion pour elle. Elle n’en avait peut-être pas encore conscience, mais je savais qu’elle n’était pas une voleuse. Et je ne pouvais lui permettre de se faire cette représentation erronée d’elle-même. Alors je me suis penchée par-dessus son épaule et j’ai chuchoté doucement, « Avez-vous oublié le rouge à lèvres ? » Elle s’est tournée vers moi et a dit, « Quel rouge à lèvres ? » De nouveau, j’ai chuchoté, « Vous savez, celui que vous avez mis dans votre poche. » Elle l’a vite retiré de sa poche et l’a mis sur le tapis pour le payer. Mary Baker Eddy a écrit, « Cher lecteur, la droiture de pensée, de sentiment et d’action—l’honnêteté, la pureté, le détachement du moi—dans la jeunesse favorisent chez l’adulte le succès, l’intelligence et le bonheur. (La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, p. 274) J’aime à penser que l’incident avec les bonbons à la menthe dans ma jeunesse a servi à m’apprendre la valeur de l’honnêteté—suffisamment pour voir qu’elle est une qualité spirituelle précieuse qui doit être polie, mise en valeur et utilisée, comme l’argenterie, tous les jours. Et si en cours de route mon honnêteté aide quelqu’un d’autre à exprimer la leur, qu’est-ce qui pourrait être plus beau que ça ? AMOUR Quel mot ! Il m’inspire un profond respect. » Ainsi écrivait Mary Baker Eddy dans son livre, Ecrits Divers (p. 249) Elle continue en s’exclamant : « Sur quelle infinité de mondes il s’étend et règne souverainement ! le primordial, l’incomparable, l’infini Tout du bien, le seul Dieu, c’est l’Amour. » (ibid. p. 250) En tant que qualité humaine, l’amour est beau et peut se faire sentir profondément et être d’une efficacité émouvante dans l’harmonisation de nos activités quotidiennes. Nous pouvons tomber amoureux, être captivés par le sourire d’un bébé, touchés par la gentillesse d’un inconnu. Mais, l’Amour qui est Dieu—le primordial et l’infini—est le pouvoir incommensurable. Il est grand, noble, magnifique, inattaquable, sans opposé. L’Amour est l’éternel Tout-Puissant. L’Amour n’a besoin de rien ni de personne pour l’engendrer. Il ne dépend ni d’une autre personne, ni d’un lieu, ni d’en événement spécial. L’Amour aime tout comme le soleil brille. Il est ce qu’il est. Il est gentil, plein de compassion, impartial, doux, et puissant. Je n’oublierai jamais le moment, il y a bien des années, où j’ai pour la première fois ressenti la puissance de l’Amour. Assise au bord de mon lit, je pensais à mon fils, qui commençait à peine à marcher. D’un coup, j’ai ressenti une impulsion tangible. J’étais en admiration ! Je savais que c’était l’amour. J’ai ressenti l’impulsion d’un Amour plus grand que l’amour humain d’une mère pour son enfant. C’était, sans erreur possible, Dieu, l’Amour-Mère, la source de mon amour maternelle. Depuis le moment où j’ai ressenti cette impulsion, je sais que pas un seul instant je ne suis séparée de l’amour qui est Dieu, et cela est vrai pour tous. Un jour, en route pour rendre visite à une amie, j’ai remarqué qu’une voiture me suivait. D’abord, je n’y ai pas accordé trop d’attention, mais quand j’ai tourné en direction de chez mon amie, j’ai vu que la voiture était toujours derrière moi. Je me demandais si cette personne allait rendre visite à mon amie, elle aussi ! Quand je me suis arrêtée, la voiture a fait de même. Une dame que je n’avais jamais vue en est sortie et s’est précipitée vers moi. A l’évidence elle avait quelque chose à dire. J’ai baissé ma vitre et elle s’est mise à hurler. Elle était furieuse. Elle m’a fait savoir en des termes qui ne laissaient aucune place au doute, que le premier virage que j’avais effectué était illégal. Je n’étais pas de cet avis, mais je lui ai dit que je regrettais. Elle a continué à crier. D’abord, j’avais envie de fondre et de m’écrouler par terre dans la voiture. Puis, je me suis mise à penser au pouvoir et à la présence de l’Amour—l’Amour qui était là, où semblait être la rage routière. En priant, j’ai pensé que l’Amour était Tout, encerclant tout, la totalité de l’être . Personne n’était exclu de l’amour. D’un coup elle s’est arrêtée, comme si quelqu’un avait coupé un robinet. A la place, silence. Nous nous sommes regardées. Puis elle a tourné le dos et a lentement regagné sa voiture. Inspirée par le pouvoir de l’amour, je suis entrée chez mon amie. L’Amour et notre vraie nature. L’Amour, Dieu, est substance, la seule substance réelle, en fait. L’homme—un terme générique nous incluant tous comme Dieu nous fait—est l’image, ou reflet de l’Amour sans défaut, parfait. L’Amour, Dieu, établit et maintient l’identité réelle de tout le monde. L’Amour nous créés pour être équilibrés, aux pensées claires ; et une simple protestation, en prière, du côté de l’Amour divin, suffit pour faire ressortir ce fait spirituel en nous-mêmes, et chez autrui. L’Amour, Dieu, est si puissant que ni le mal ni la haine ne peuvent résister en sa présence. Les pensées et comportements mortels, tels que la colère, la revanche, l’impatience, l’irritation, la rage, qui voudraient nous faire croire que nous pouvons nous sentir séparés de Dieu, fondent sous l’effleurement de l’Amour divin. Personne n’est propriétaire de l’amour. Il n’est pas personnel. Personne n’en a davantage qu’un autre. L’expression de l’Amour est ce que nous sommes—nous tous. Savoir cela peut nous soulager du poids d’une des luttes liées à un sens personnel, limité, ou obstrué, de l’amour. Un très beau Psaume dit, « Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent ; Il fait entendre sa voix : la terre se fond d’épouvante….Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ; Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » (Psaume 46) L’Amour domine sur la terre. Là où tu es, où je suis, l’amour puissant de l’Amour divin est parfaitement reflété. Kay Olson est practicienne et professeur de la Science Chrétienne. On peut la contacter à [email protected] Si tu aimes ce que tu lis, alors partage avec tes amis !
Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam. Un jour il y a des années ce ça j’étais clouée au lit à cause d’un mal de dos. J’étais seule chez moi et j’avais vraiment besoin de me lever. Sans personne pour m’aider, il n’y avait qu’une chose à faire. En roulant sur le côté je suis sortie du lit et j’ai commencé à ramper par terre dans ma chambre. Ce faisant, j’ai pensé, « C’est vraiment idiot. Si Jésus était là, il me guérirait. Il dirait, « Lève-toi et marche ! » et j’en serais capable. Quelque temps auparavant, quand je débutais dans mon apprentissage de la guérison spirituelle, j’avais lu un article, « Il n’y a pas de vraie guérison sans le Christ ». J’ai pensé, ça, alors ! J’ai besoin d’en savoir plus. Alors j’en ai parlé avec un ami—Scientiste Chrétien—et il m’a dit de toujours concevoir le Christ comme l’activité de Dieu. Cette explication m’a conduite à la question suivante : Qu’est-ce que l’activité de Dieu ? Science et Santé avec la Clef des Ecritures par Mary Baker Eddy décrit l’activité de Dieu ainsi : « la présence vivante, palpitante, du Christ, la Vérité, qui guérissait les malades. »(p. 351) Et ailleurs le Christ est défini comme « la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine. » (p. 332) J’ai appris que c’est Dieu qui transmet le message, ou exprime, tout ce qui est bon, et seulement ce qui est bon, à chaque conscience. C’est l’activité de Dieu de prendre soin de moi, de tout le monde, avec des messages divins de guérison. Christ est le terme pour à la fois le messager (l’idée divine énonçant le bien) et le message lui-même (le divin message de Dieu aux hommes parlant à la conscience humaine). En fait, le messager et le message ne font qu’un—l’activité de Dieu. Dieu n’est jamais absent, jamais inactif, jamais inattentif aux besoins humains. Il manifeste, exprime, révèle perpétuellement Sa présence et pouvoir à moi et à tout le monde, précisément de la manière que nous pouvons comprendre—où que l’on soit et quelles que soient les circonstances où l’on se trouve. Jésus était l’homme dont la mission était d’enseigner et de prêcher le Christ, et de guérir par le Christ. C’est pourquoi on l’appelait Christ Jésus. Mais quand Jésus a quitté cette terre, il n’a pas emmené le Christ avec lui. Une des dernières choses que Christ Jésus a dite à ses disciples fut, « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28 :20) Le « je » dont parlait Jésus, était le Christ guérisseur. L’action constante de Dieu qui se fait connaître—son messager et son message, le Christ—étaient, sont encore, et seront à jamais là. Le Christ est actif et opérant maintenant. Alors quand je rampais péniblement par terre dans ma chambre et que j’ai eu cette pensée que si Jésus était là il me guérirait, j’ai réalisé, « Attends une minute. Jésus n’est peut-être pas là, mais le Christ, si ! Tu peux te lever et marcher. » Et je l’ai fait. Lentement, et un peu douloureusement au départ, j’ai réussi à me lever et à marcher. Je suis restée debout et j’ai continué à marcher de plus en plus. Peu de temps après j’ai découvert que j’étais libre de toute douleur. J’avais souffert d’autres douleurs au dos auparavant, mais après cette guérison—après ce message direct du pouvoir présent de Dieu au travers du Christ—le mal de dos ne m’a plus jamais ennuyée. Comme il est merveilleux de savoir que le message de Dieu du bien divin est toujours là, parlant directement à la conscience humaine, et que nous pouvons connaître et ressentir « la présence vivante, palpitante du Christ, la Vérité » où que nous soyons, et être guéris. Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite. C’est gratuit, sans pub ni spam.
J’aime beaucoup penser à tout le monde et à moi-même comme étant doués par Dieu de tout ce dont on a besoin. Il imprègne sa création de qualités spirituelles, de sagesse, d’intuition spirituelle. Après tout, quand Dieu proclame tout ce qu’il avait créé « très bon « (Genèse 1 :31) ce « très bon » inclut tout ce qu’il y a de bien! Il est perpétuellement dispensé et à égalité à chacun de nous. J’ai eu à m’en souvenir un jour alors que je pensais à tout sauf à ça! J’étais à peine rentrée chez moi après un très bon moment avec mes belles-filles. Nous avions été heureuses de nous retrouver ensemble dans un salon de thé. Le salon était situé dans une petite ville voisine et, tout en étant vraiment heureuse de passer l’heure du thé avec elles, en même temps je n’étais pas folle de joie à l’idée de faire toute la route en voiture. _ Quand nos enfants étaient petits, notre tradition était : prendre le petit-déjeuner, ouvrir les cadeaux, jouer un temps avec les jouets. C’était un moment heureux, animé et bruyant avec cinq enfants ! Puis nous nous entassions dans le break et nous rendions chez Grand’mère et Grand Père pour le déjeuner et encore des cadeaux. Un certain Noël , nous étions tous assis autour de la table du déjeuner, et Grand’mère a demandé si quelqu’un voulait bien dire la bénédicité (grace en anglais). Matthieu, cinq ans—en général un garçon très calme—s’est proposé pour la prière. « Merci, Dieu, pour tous les cadeaux qu’on a reçus, et pour tous ceux qu’on va recevoir. » Lire plus 24/1/2012 0 Commentaires Le jugement, un bal, et de tout petits patins en feutre—un billet de mon invitée Kay Olson, CSB_ Beaucoup ont entendu l’axiome : « L’habit ne fait pas le moine. » Je le connaissais mais n’y avais prêté guère attention jusqu’à un événement qui me l’a rendu vivant. Quand j’étais ado, un jeune homme, membre de l’église où j’étais soliste, m’a invitée à un bal. Je ne le connaissais pas très bien, mais il était gentil—et si beau. Alors j’ai accepté son invitation. Nous sommes arrivés au bal et nous sommes joints aux danseurs sur la piste. Je devais bientôt découvrir que mon beau partenaire était un piètre danseur ! Durant le repos de l’orchestre, j’étais assise en bordure de piste, et un autre jeune homme de la même église est venu droit vers moi. J’ai pensé, « Oh, non. Il va m’inviter à danser ! » Sur l’échelle de la beauté masculine, il n’était certainement pas très haut placé. Et, bien sûr, il m’a invitée. La musique a repris, et nous avons commencé à danser. Quelle surprise m’attendait ! Il m’a fait valser comme si j’étais Ginger Rogers. C’était un danseur fabuleux et il m’a donné la sensation d’être fabuleuse, moi aussi. A la fin de la valse, j’ai décidé qu’en réalité il était plutôt plaisant à regarder. Lire plus |
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