Les bateaux doivent gérer les courants à tout moment. Un bon capitaine sait comment naviguer et ne pas se laisser distraire et dévier de son cap par des courants sous-marins qui pourraient le faire zigzaguer sans fin ou le jeter sur les hauts fonds. Mary Baker Eddy comprenait que les courants de la vraie spiritualité prennent leur source dans la Vie, Dieu. Ils restent en phase avec le progrès spirituel ; la preuve en est la santé et le bien. Mrs Eddy a écrit, « Les courants calmes et forts de la vraie spiritualité, dont les manifestations sont la santé, la pureté et l’immolation du moi, doivent approfondir l’expérience humaine, jusqu’à ce que l’on voie que les croyances de l’existence matérielle ne sont qu’une simple tromperie, et que le péché, la maladie et la mort cèdent la place pour toujours à la démonstration scientifique de l’Esprit divin et à l’homme de Dieu, spirituel et parfait. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 99) Chaque courant de la vraie spiritualité a sa manifestation dans la santé, la pureté et l’immolation du moi. A mes yeux, l’immolation du moi signifie la combustion du faux sens de soi comme matériel. Je trouve qu’il est utile de demeurer avec un seul courant—idée spirituelle ou loi divine—et de m’efforcer de surfer sur ce courant, de chercher ses manifestations et preuves dans ma vie, avant d’avancer vers un nouveau courant pour me porter en avant. Voici un exemple : Récemment, pendant que je mettais à jour les archives de mes articles publiés sur mon site web, j’ai redécouvert quelques articles qui manquaient à la liste ; j’en ai relu d’autres que j’avais écrits puis oubliés longtemps après publication. Il était intéressant de voir les courants de pensée qui étaient les plus proéminents à certaines périodes de ma vie. Des séries d’articles abordaient le même concept en partant de bien des angles divers, illustrant des preuves et des manifestations variées de la santé et de la pureté, tout en montrant beaucoup d’immolation du moi. Puis j’ai progressé vers un nouveau courant, puis vers le suivant, en laissant un sillage de guérison—et d’articles, de témoignages, et d’émissions radio. J’aime beaucoup le modèle mental que Mrs Eddy établit pour le progrès humain, et qu’elle décrit dans Rétrospection et Introspection : « Le meilleur type spirituel de la méthode du Christ pour élever la pensée humaine et pour communiquer la Vérité divine, est la puissance, le calme et la force stationnaires ; et lorsque cet idéal spirituel devient le nôtre, il devient le modèle de l’action humaine. » (93) Le Psalmiste dit, « Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, Le sanctuaire des demeures du Très-Haut. Dieu est au milieu d’elle : elle n’est point ébranlée ; Dieu la secourt dès l’aube du matin. Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre. » Psaume 46
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Vous êtes bloqué par un problème ? Vous vous demandez pourquoi la solution vous échappe sans cesse ? Trouver la solution peut ne tenir qu’à un simple ajustement de méthode. En maths, si on travaille sur un problème en s’arc-boutant sur une solution erronée que l’on incorpore dans les calculs, cela produit naturellement de la frustration et un sens de futilité ; tandis que, en gommant l’erreur et en recalculant depuis le début, vous augmentez vos chances de résoudre l’équation. Les équations n’ont pas à être des problèmes ni en maths ni dans la vie, quand vous faites vos calculs du bon côté de la question. L’histoire biblique d’une expédition de pêche, relatée dans Jean 21, illustre ce point. Pour faire court, sept des élèves les plus proches de Jésus ont décidé d’aller à la pêche une nuit peu de temps après la résurrection. Jetant et relevant leurs filets toute la nuit, au matin, et en dépit de tous leurs efforts, ils n’avaient rien pris. Puis est arrivée la lumière. Jésus se tenait au bord de l’eau, mais les disciples ignoraient son identité. Il a parlé à ces chers pêcheurs, des hommes qu’il aimait, leur demandant s’ils avaient de quoi manger. Ils ont répondu, Non. C’est alors qu’il leur a suggéré de changer d’approche et de pêcher de l’autre côté de la barque ; cela leur a réussi immédiatement et au-delà de toute espérance. Ils ont ramené tant de poissons qu’ils pensaient ne pas réussir à relever les filets. Quelque chose avait changé. Est-ce qu’ils n’avaient jamais vécu rien de semblable auparavant ? L’apparition soudaine de la santé là où la maladie était rampante ; une nourriture abondante là où il y avait eu pénurie ; la vie restaurée quand la fin semblait définitive—c’était les œuvres de leur Maître et Professeur. Soudain ils l’ont reconnu ainsi que la méthode qu’il s’était efforcé de révéler : Vous devez travailler du bon côté du problème si vous vous attendez à des résultats efficaces. Jésus était bien plus qu’un professeur d’une quelconque théorie humaine sur la résolution des problèmes. Il était le grand Exemplaire de la méthode pratique de la guérison-Christ. Sa théologie incluait une compréhension de la loi de Dieu, et du royaume toujours présent du bien et du pouvoir manifestés en l’homme, en tant que reflet de Dieu. Ses explications et illustrations de la prière guérisseuse commençaient avec Dieu et se terminaient avec la connaissance et l’expérience de la guérison. La méthodologie de Jésus suivait un modèle logique du raisonnement à priori, raisonnement qui partait de la cause divine pour aboutir à l’effet de la santé. La connaissance ou justification à priori sont indépendantes de l’expérience matérielle, tout comme la logique mathématique (2 + 2 = 4) et sont des vérités universelles. A partir d’un Principe qui n’admet pas de contradiction, le raisonnement à priori conduit à des preuves ontologiques—l’évidence de la réalité, ou de l’être véritable. Le dictionnaire Webster décrit l’ontologie comme « une branche de la métaphysique traitant de la nature et des relations de l’être. » La Scientifique Chrétienne, Mary Baker Eddy, a expliqué, « Notre système de guérison-Entendement repose sur la compréhension de la nature et de l’essence de tout être—sur l’Entendement divin et les qualités essentielles de l’Amour. Sa pharmacie est morale et sa médecine est intellectuelle et spirituelle bien qu’on s’en serve pour la guérison physique . Cependant cette partie fondamentale de la métaphysique est la plus difficile à comprendre et à démontrer, car pour la pensée matérielle tout est matériel, jusqu’à ce que cette pensée soit rectifiée par l’Esprit. » (Science et Santé avec la clef des Ecritures, 460) Jésus a commencé par un Dieu infini, le Père parfait, en guérissant la maladie, le péché, et en ressuscitant les morts. Sa théologie et sa méthode du raisonnement spirituel triomphaient efficacement de l’état d’esprit matériel qui base ses conclusions sur des signes de limitation, de mortalité et de crainte. Le mal n’est pas à ignorer dans le raisonnement à priori ; plutôt ; il doit être réduit à sa vraie dénomination, à savoir, aucune cause, aucune chose, aucun entendement, aucun pouvoir, ceci grâce à la compréhension de ce qui est réel et vrai. Le mal n’est pas quelque chose à craindre. Le péché, la maladie et leurs manifestations variées ne contrôlent pas la santé, l’existence, ou la prière qui guérit. L’apparence du mal dans nos évaluations de l’homme indique un mauvais calcul des faits de l’être véritable. Le raisonnement à priori à partir de la base de Dieu parfait comme unique source de la condition de l’homme modifie le calcul et produit des conclusions meilleures, et plus justes. Alors que les élèves de Jésus percevaient naturellement ce qu’il était capable de faire et qu’ils désiraient en faire autant eux-mêmes, ils n’étaient pas toujours enclins à recourir tout de suite au raisonnement à priori en traitant les malades. Dans Jean 9, on discute d’un cas de cécité qui avait eu lieu antérieurement. Dans ce récit, Jésus a enseigné une leçon qui aurait dû corriger la tendance chez les disciples à se focaliser sur les symptômes des maladies et sur leurs causes. Jésus, lui, abordait la guérison en venant d’une direction complètement autre, disant, « Il est opportun que je fasse les œuvres de celui qui m’envoyé tandis qu’il fait jour ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. » (Jubilee Bible 2000, Jean 9 :4) A mon avis, pour Jésus la résolution de problèmes à partir d’une cause matérielle était semblable au travail la nuit, tandis qu’il percevait le caractère opportun de travailler le jour. En s’appuyant sur la source spirituelle, le Christ guérisseur, pour révéler l’être vrai, ou « les œuvres de Dieu », chez le patient, Jésus travaillait à la lumière. En bref, alors que la base du raisonnement des disciples était la maladie, et allait vers Dieu, Jésus raisonnait depuis le Dieu parfait afin de découvrir seulement la perfection chez l’homme. De ces deux approches, seule une pouvait fonctionner : la méthode de Jésus, et l’homme fut guéri. Cette histoire offre peut-être quelques clés afin de comprendre l’expérience de pêche vécue par les disciples. Une fois de plus, ils travaillaient la nuit du mauvais côté d’un problème, où il n’y avait aucune solution, jusqu’à ce que Jésus leur indique un meilleur chemin. Mrs Eddy a expliqué, « Convaincus de la stérilité de leur labeur dans les ténèbres et réveillés par la voix de leur Maître, ils changèrent de méthode, se détournèrent des choses matérielles, et jetèrent leur filet du bon côté. » (Science et Santé, 35) En fait ils n’ont jamais souffert du manque de poisson. Ils sondaient les abysses obscurs de la matérialité où rien ne se trouvait. Mais guidés par la perspective-Christ leur indiquant qu’il leur fallait chercher le bien abondant et toujours présent de Dieu et de l’homme, ils ont changé leurs méthodes, ont jeté leurs filets du bon côté de la barque, et ont trouvé plus de poissons impatients à sauter dans les filets qu’ils n’auraient jamais pu imaginer. Le chapitre de sept pages intitulé « Le Magnétisme Animal Démasqué », dans Science et Santé avec la clef des Ecritures par Mrs Eddy est consacré à un point central de la pratique de la guérison chrétienne enseigné par Jésus. Le magnétisme animal, le terme générique pour le mal, est exposé pour ce qu’il est : absolument rien—nul entendement, nul pouvoir, nul être, jamais une vraie cause ni un vrai effet—en bref, introuvable. Le mal n’est jamais une chose ni une condition de Dieu ou de l’homme. Il n’est pas rare d’entendre parler de ce chapitre comme « le chapitre du magnétisme animal. » Mais une dénomination plus juste serait peut-être le chapitre « le mal n’est pas une cause. » Ces sept pages succinctes ne sont pas les seules dans le livre d’étude de la Science Chrétienne qui soient consacrées à démasquer la vraie nature de tout ce qui s’oppose à Dieu, ou au divin Bien, et à l’homme en tant qu’image et ressemblance de Dieu. Mais dans ce chapitre nous trouvons quelques- uns des meilleurs, les plus clairs énoncés concernant la nature irréelle du mal, ou erreur—qui est toujours un sens erroné de Dieu et de l’homme réel. Par exemple, nous lisons, « L’effet du magnétisme animal, nommé récemment hypnotisme, n’est jamais que l’effet de l’illusion. » (101) « Il faut que le genre humain apprenne que le mal n’est pas pouvoir. Son prétendu despotisme n’est qu’une phase du néant. » (102). Et voici l’un de mes favoris : « Le summum du bien est le Dieu infini et Son idée, le Tout-en-tout. Le mal est un mensonge qui repose sur une supposition. » (103) Voilà ce que fait ce chapitre : réduire efficacement le mal à zéro. Après une lecture récente de ce chapitre, j’étais perplexe : pourquoi un chapitre si court ? Quel en est le point principal ? Et pourquoi ce point est-il si important dans la pratique efficace de la prière qui guérit ? Puis je me suis rappelée la méthodologie de Jésus, le raisonnement à priori, et la nécessité de commencer avec ce qui est réel et vrai de Dieu et de l’homme, afin de travailler dans la lumière du jour du Christ guérisseur. Tant que le mal n’est pas reconnu comme n’étant rien et réduit à zéro, il prétendra encore et toujours être une cause réelle et donc un point focal quand on prie. La crainte du mal fait que les causes matérielles semblent urgentes et pressantes. En réagissant à la crainte, nous pouvons nous laisser duper et accepter les apparences matérielles comme difficiles ou sans espoir, et en plus raisonner qu’elles ont un rôle quelconque dans la guérison. C’est cette attraction hypnotique qui nous pousse à considérer le mal comme cause, et qui nous fait persister à jeter nos filets du mauvais côté de la question. Vers la mi-décembre notre chatte bien-aimée, Ginger, s’est mise à faire preuve d’un comportement préoccupant, arrachant ses poils de façon agressive quand nous étions absents. Avant le premier de l’An sa queue n’avait presque plus de poils, et un côté de sa poitrine était devenu l’objet de son attention. Pendant des semaines mes prières étaient un peu désordonnées ; je changeais hâtivement mon attention d’une cause possible à une autre, n’arrivant à rien. Pendant les Fêtes Ginger a reçu les soins attentifs d’une amie qui priait pour elle aussi. Mais quand elle est rentrée chez nous, il y avait peu de changement et ce comportement agité continuait. Une nuit alors que je me couchais, j’ai aperçu Ginger et sa maigre queue de rat. C’est alors que je me suis ouverte à la direction de Dieu pour savoir que faire. Je devais partir sous peu pour un voyage d’affaires prolongé. L’une de mes plus grandes craintes a fait surface : Peut-être que je devais prier de nouveau au sujet du stress qu’elle subissait en raison de mon activité. Puis j’ai pensé, Non, pas cette fois-ci. Je n’allais pas prier ni à ce sujet-là ni à propos d’aucune autre cause erronée. Au lieu de cela, j’ai affirmé silencieusement sa perfection comme idée de Dieu, et son exemption totale de maladie et de danger venant de n’importe cause prétendument matérielle ou émotionnelle. En priant j’ai ressenti une paix complète, sachant que Dieu était l’unique cause et que la perfection était l’unique condition possible pour notre chatte. Au matin, il était évident que le comportement autodestructeur avait cessé. Je suis partie en voyage, confiant de nouveau Ginger aux soins dévoués de notre amie. A mon retour, sa fourrure était presque complètement restaurée. Bientôt la fourrure de sa queue, qui avait eu l’air totalement fichue avant mon voyage, était encore plus fournie qu’auparavant. (La photo ci-dessus a été tirée « après »). .Ma prière simple à Dieu, demandant ce que je pouvais faire de plus, a conduit à la perception qui m’a libérée de l’attraction hypnotique qui me faisait examiner de manière répétée le mal comme cause, même si le mal était le sujet de cette prière. Tout comme les disciples j’ai changé de méthode. Je me suis détournée de l’abysse des causes matérielles, et jeté mon attention du bon côté du problème. Ginger fut guérie par le Christ—la compréhension vraie de Dieu et de Sa création parfaite. Au sujet de la guérison chrétienne Jésus a dit, « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » (La Bible en Français Courant, Jean 9 :5) Le Christ est ici, dans ce monde. Et la méthodologie de Jésus nous apprend à guérir dans cette divine lumière 26/10/2015 0 Commentaires Calmer la tempêteA la recherche d’une solution paisible à un problème qui vous submerge? L’Evangile selon Marc nous raconte l’histoire d’une tempête qui s’est levée alors que Jésus et ses disciples traversaient la mer en bateau. Les disciples, secoués par la tempête, craignaient pour leur vie. En revanche, Jésus avait une expérience tout autre . Il dormait confortablement, imperturbable. Jésus savait quelque chose, qui échappait aux disciples. Quoi ? Mary Baker Eddy, qui explicitait la Science Chrétienne, a écrit, « Jésus de Nazareth fut l’homme le plus scientifique qui foulât jamais le globe. Il pénétrait sous la surface matérielle des choses et trouvait la cause spirituelle. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, 313) Expliquant la Science-Christ que comprenait et pratiquait Jésus, elle a écrit, « L’univers physique exprime les pensées conscientes et inconscientes des mortels. La force physique et l’entendement mortel ne font qu’un. » « Les formes innombrables de la pensée mortelle, manifestées en tant que matière, ne sont pas plus distinctes ni plus réelles pour les sens matériels que ne le sont, pour le sens spirituel qui reconnaît la Vie comme permanente, les formes créées par l’Âme. » (ibid. 484 et 306) Alors Marc nous dit que Jésus, réveillé par la grande crainte des disciples, a dit à leur tempête, « silence ! Tais-toi ! » Que savait-il ? Pénétrant sous la surface matérielle de la tempête, il avait trouvé la cause spirituelle de toutes choses réelles—que l’Âme, ou la Vie, est Dieu. La paix est la véritable conséquence de l’Âme, la force réelle de la Vie. Du point de vue des disciples, la tempête avait cessé. Pour Jésus, elle n’avait jamais existé. Quand nous devenons conscients, même momentanément, du phénomène de l’Âme, la Vie qui est Dieu, qui produit seulement la paix, les tempêtes cessent pour nous, quelle qu’en soit leur forme. Pendant ma récente tournée de conférences au Togo, les journées de travail commençaient tôt et continuaient jusqu’à très tard le soir. Nous avons voyagé de village en village, donnant des entretiens radiophoniques, tenant des réunions, donnant des conférences et répondant à des questions sur la Science Chrétienne. Pas une minute de notre temps ne fut perdu. Ils savaient que j’étais disponible pour une certaine période de temps établie, et faisaient en sorte de maximiser chaque seconde afin de faire avancer notre mission de guérison. Un matin avec mon équipe d’accompagnateurs—trois messieurs originaires de Lomé chargés d’organiser et de s’occuper des détails de mon voyage—nous avons décidé de faire un détour. Nous allions rendre visite et encourager une jeune famille qui avait commencé depuis peu à étudier la Science Chrétienne, à la suite de la guérison par la prière d’un membre de la famille. Il s’agissait d’un voyage de plus de quatre heures de voiture ; pour arriver à temps à un rendez-vous fixé à 10 h à la radio et aussi pour faire ce détour, il nous fallait nous mettre en route très tôt. Il y a beaucoup de mosquées à Sokodé et les appels à la prière ont retenti dès 4 h, mais les lampes dans les chambres de mes accompagnateurs s’étaient allumées bien avant. Pourquoi ? Ils n’auraient pas eu idée de prendre la route avant d’avoir étudié la Leçon Biblique de la Science Chrétienne pour la semaine en cours. L’on pourrait dire qu’ils étudiaient la Leçon religieusement, c’est-à-dire d’une manière scrupuleusement fidèle. Ils ne manquaient jamais une journée, lisant la Leçon comme si leur vie—et celle des autres—en dépendaient. Nous sommes parvenus à destination au lever du jour. Nous nous sommes assis sous la véranda devant la maison, entourés d’un coq, de quelques poules et de plusieurs jeunes enfants réveillés par notre arrivée matinale. Tous ont écouté attentivement pendant que mes compagnons discutaient de ce qui, à leur avis, était d’une importance primordiale pour le progrès spirituel de cette famille—étudier la Bible par la lecture quotidienne, régulière de la Leçon-Sermon de la semaine. Chacun a partagé son expérience de cette étude, et comment elle avait littéralement sauvé des vies—la leur, et celle d’autrui. Cette réunion faisait penser à la fois où Christ Jésus a préparé sa bassine et lavé les pieds des disciples afin de leur apprendre une leçon des soins à apporter les uns aux autres. Jésus a dit, « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. » (Jean, 13 : 14,15) Comme nous laissons le Christ nous baigner dans la vraie compréhension de Dieu et de l’homme nous sommes fortifiés et préparés à prendre soin des besoins des autres. Par leur étude matinale et par le partage de leurs expériences, ces hommes ont lavé les pieds de nos jeunes amis. Tout acte qui fournit un soutien aux pas spirituels et progressifs de quelqu’un, voilà le lavage de pieds que Jésus attendait de nous. Servir à l’église; étudier de la Bible ; écrire et partager les perceptions et les expériences spirituelles avec les autres; prier pour les autres ; soutenir et encourager les autres ; écouter ; prendre soin des besoins tant physiques qu’émotionnels des autres ; ce sont autant de formes de lavage de pieds. Je pense souvent à mes frères et sœurs au Togo qui savaient que la vie des autres dépendait de la nourriture spirituelle que donne l’étude constante de la Bible. Je vois mon propre travail comme un acte de solidarité et de soutien à leur mission de guérison. Par ma prière et mon étude, par mes écrits et mes conférences, je leur lave les pieds. Et par leur dévouement et leurs bonnes œuvres, ils lavent les miens. Mary Baker Eddy a expliqué, » Qui héritera la terre ? Les débonnaires, qui s’asseyent aux pieds de la Vérité, baignant la compréhension humaine de larmes de repentir et la nettoyant de toute trace de justification du moi, d’hypocrisie, d’envie,--ceux-là hériteront la terre, car la sagesse est «’justifiée par tous ses enfants.’ » (La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, 228) Aujourd’hui, comment est-ce que vous laves les pieds des autres ? Trouvez-vous étrange de vous faire laver les pieds par quelqu’un d’autre ? Moi oui, parce que mes pieds sont extrêmement chatouilleux. Mais si je vous disais que permettre à quelqu’un d’autre de vous laver les pieds favoriserait votre croissance spirituelle ? Et en réalité cela n’a rien à voir avec les pieds, ni avec l’eau, ni avec un contact physique. Un soir Christ Jésus fut convié à dîner chez un membre de haut rang d’une secte juive. Avant le début du repas, une femme du coin a su qu’il était là et a acheté un coûteux flacon de parfum. L’Evangile Selon Luc raconte, « […]et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle les mouilla de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. » (Voir Luc 7) Pour nous la portée de cette histoire n’est pas tellement l’acte physique. Mary Baker Eddy a fait allusion aux larmes de la femme comme « les larmes de la repentance. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures 367). Jésus a indiqué que la femme montrait tant d’amour à son égard parce qu’il lui avait été tant pardonné —une manière de dire qu’elle avait progressé beaucoup dans sa vie sous l’influence du Christ. Il s’est accordé d’être baigné de son amour et de sa gratitude. Pourquoi ? Parce qu’il lui a fait du bien, à lui, de recevoir le rafraîchissement et le soutien de celle qui avait payé le prix du progrès dans sa propre vie, et qui voulait bien en partager les bienfaits avec lui. Se repentir veut dire littéralement penser de nouveau, changer d’avis, corriger les erreurs et vivre correctement. Les larmes de la repentance peuvent prendre bien des formes : · S’efforcer de se connaître soi-même, être humble et aimer les autres même quand c’est difficile · La joie d’abandonner les pensées et comportements inutiles et limitatifs · La gratitude pour une vie nouvelle, pure et propre Avez-vous jamais été baigné par les larmes de repentance de quelqu’un ? Jamais été béni par leurs efforts pour croître spirituellement et leur bonne volonté de partager leur expérience avec vous, pour vous ? Par la correction de leurs erreurs ? Par leur joie de progresser ? Par leur gratitude pour la pure inspiration, et pour pouvoir l’exprimer ? Alors vous vous êtes fait laver les pieds par leurs larmes de repentance. Et je parie que cela vous a fait beaucoup de bien. Quelques ressources pour un bon lavage de pieds aujourd’hui :
Ecoutez la Leçon Sermon de la Science Chrétienne
En ce jour, comment est-ce que vous laissez les autres vous baigner les pieds de leurs efforts, de leur joie et de leur gratitude ? Lors d’une mission récente au Togo j’ai appris beaucoup de choses concernant le lavage des pieds. Vraiment beaucoup. En matière de poussière, le Togo fait très fort. Une bonne partie du sol est composée d’une belle poudre rouge. Jolie à regarder mais c’est galère s’il faut l’empêcher de vous salir les pieds. La première nuit, avant de me coucher, je me suis lavé les pieds. Je pensais avoir été soigneuse mais au matin les draps étaient maculés de poussière. Alors la nuit suivante je me les suis lavé de nouveau et j’ai installé une serviette humide à côté du lit afin de leur donner un dernier coup avant de dormir. Au matin, de nouveau, la poussière partout sur les draps. A mesure que la semaine avançait, j’ai découvert de tout petits espaces derrière et entre mes orteils qui avaient tendance à collecter des particules et les retenir, pour ensuite répandre la poussière sur les draps quand je ne faisais pas attention. Je devais être minutieuse et consciencieuse pour m’occuper de ces endroits avant de me coucher. Par conséquent je suis devenue assez compétente dans le lavage des pieds, à tel point que chaque matin mes draps devenaient de plus en plus propres. Mais bien entendu ce petit exercice de minutie dépassait mes pieds. Cette semaine j’ai étudié une histoire dans la Bible qui parlait de l’importance du lavage des pieds—ce qui, pris dans son sens spirituel, représente le fait d’enlever avec soin tout ce qui pourrait obscurcir, cacher, contaminer, ou bloquer la pureté de notre vue de Dieu et de Sa création. Est-ce que ce ne serait pas tout aussi important pour moi d’être aussi minutieuse en nettoyant ma pensée et mon comportement de tout ce qui tendrait à interférer avec ma connaissance de Dieu et mon expression de ma ressemblance avec Dieu comme Son image parfaite, ou reflet ? J’ai vu que je ne pouvais pas permettre à de minuscules pensées négatives de se coller à moi en des endroits cachés, d’obscurcir ma vue du Bien divin, de salir mon comportement et mon attitude. Un tel lavage de pieds mental et spirituel était infiniment plus important au début de ma journée que le véritable lavage des pieds du soir. Quand Dieu a ordonnée à Moïse d’ériger le tabernacle dans le désert, II lui a dit de construire un grand bassin d’eau fin de s’y laver avant d’entrer. Je suppose que l’objectif était d’empêcher les gens de salir le lieu de prière avec la poussière du désert. La poussière du désert pouvait prendre la forme de plainte, du doute, de la crainte, de l’inconfort, de l’impatience, de la frustration, l’agacement, du caprice, du découragement, et ainsi de suite. Ces pensées mentales collantes peuvent priver la journée de sa joie normale et laisser une vilaine tache sur tout, si on ne les lave pas à fond. Voici une courte liste des moyens dont on pourrait s’attaquer aux pensées mortelles que nous ne voulons pas laisser salir nos journées : D’abord une bonne dose d’étude de la Bible. Lisez-la régulièrement. Laissez la Parole vous nourrir de pensées saintes. Mary Baker Eddy, Fondateur de la Science Chrétienne, insistait pour que ses élèves fassent chaque jour, et dans un esprit de prière, une étude de le Bible et qu’ils acquièrent la compréhension spirituelle des promesses qu’elle contient. (Voir La Première Eglise du Christ, Scientiste et Miscellanées, 48) Voici trois bons exemples de ce que l’étude quotidienne, régulière de la Bible promet de faire pour vous :
Tout ce qui est réel et vrai et permanent en vous prend son origine dans l’Amour. Le reste ? Poussière du désert. L’Amour a une vision de vous ; laissez cette vision vous laver,--vous détacher de tout sens de mal en vous. Le Christ est le message de l’Amour du bien à votre intention ; il vous baigne dans Sa bonté, et révèle ce dont vous être réellement fait. Vous êtes bon. Faites confiance à ces messages-Christ. Ils ne vous tromperont pas. Vous n’avez rien à craindre en vous ouvrant au Christ en prière. La « Prière Quotidienne » de Mary Baker Eddy est une bonne prière pour éliminer des poussières sournoises, cachées dans la pensée. La prier chaque jour, régulièrement mène à une expérience plus riche vous-même, sans poussière, et aussi à un monde libre de poussière. Dans le Manuel de l’Eglise Mère, Article VIII Section 4, Mrs Eddy dit, « Il sera du devoir de tout membre de cette Eglise de prier chaque jour : ‘Que Ton règne vienne’ ; que le règne de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins soit établie en moi, et élimine de moi tout péché ; et puisse Ta Parole enrichir les affections de toute l’humanité et les gouverner ! » Cela est une invitation (et en réalité un devoir quotidien) de vous laver les pieds—votre esprit et votre vie—de tout ce qui pourrait obscurcir votre spiritualité et le pouvoir guérisseur qui l’accompagne, avant d’entre dans saint tabernacle de votre journée. Est-ce que un lavage de pieds très minutieux ferait la différence dans votre journée ? Comment procédez-vous ? Et comment votre pensée pure et propre vous a-t-elle préparé à aider autrui ? Avez-vous peur que quelque chose que vous avez fait, ou qui vous est arrivé dans le passé vous crée des problèmes maintenant ? Vous vous inquiétez des conséquences sur votre avenir ? Alors que l’offense peut sembler hors d’atteinte dans le temps et l’espace, le divin Esprit qui est Dieu ne vous laisse pas désarmé. L’Esprit, par son Christ guérisseur, peut s’étendre au-delà de la crainte offensante qui vous épingle comme victime des circonstances, et vous réveille à votre être spirituel actuel, libre de tout ennui. Dans un paragraphe intitulé « Obstétrique scientifique » dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy a écrit, « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (463) Etre spirituel : qu’est-ce que cela signifie ? Une bonne définition se trouve dans l’Epître de Paul aux Galates. « …le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses. » (5:22,23) Une traduction en anglais moderne, The Living Bible, l’explique de la manière suivante : »… Voici la sorte de fruit que l’Esprit Saint produit dans nos vies : amour, joie, paix, patience, gentillesse, bonté, fidélité, douceur, et tempérance. Il n’y a aucune loi contre de telles choses ! » (La Bible Vivante, traduction libre) Nous identifier, nous –mêmes, et les autres, comme les idées spirituelles de l’Esprit divin, c’est découvrir en nous ces fruits—ce dont nous sommes réellement faits. La création de l’Esprit n’est jamais tombée ni n’a été éjectée de la perfection en l’Esprit, puis jetée dans l’imperfection de la matière. L’imperfection n’est pas un facteur pour l’idée spirituelle de Dieu—elle ne fait pas partie de l’équation divine. Le rôle du Christ consiste à nous faire prendre conscience de cette vérité. En même temps que cette prise de conscience, vient le retrait convenable de ce qui nous est offensif—que ce soit une crainte, ou ce qui a l’apparence d’une condition ayant une histoire. Nous appelons cela la guérison-Christ. Ma fille était tout bébé quand elle est tombée malade ; elle présentait des symptômes agressifs et dangereux. La gravité de sa condition et la nécessité d’une guérison immédiate m’ont forcée plus que jamais auparavant, à examiner plus en profondeur mes pensées et mes craintes . En priant pour elle, j’ai pris conscience que je souffrais depuis (trop) longtemps d’une crainte que mon bonheur soit contrôlé et limité par quelqu’un qui me détestait. J’avais accepté cette haine comme un fléau perpétuel sur mon foyer, et même, de bien des manières, je la nourrissais par ma propre réaction négative. Ma fixation sur une cause malveillante ne m'aidait pas. A un moment où je me trouvais extrêmement colérique et réactive, soudain ma fille est tombée malade. Pour moi le signal d’alerte est arrivé quand j’ai réalisé en priant que ni ma fille ni moi ne pouvions être éjectées de la spiritualité, ou de toute la santé et tout le bonheur qu’elle renfermait. Pour une idée spirituelle tout est spirituel et il n’y a aucun mal—ce qui en Science Chrétienne s’appelle souvent « erreur »--avec lequel il faut composer. J’ai reconnu qu’il ne me suffisait pas de savoir cela comme une vérité personnelle. Pour être classée comme vraie, elle devait s’étendre et inclure tous les aspects de mon expérience, y compris l’ennemi que j’avais accepté comme étant mon problème. Voici le côté intéressant : ce n’était pas que je pensais ne plus devoir la détester, comme si j’étais tombée dans un puits et que je devais me forcer à en sortir. Non, j’ai réalisé que je n’étais plus capable de la détester. Dès le moment où je m’identifiais comme appartenant à l’Esprit, je ne pouvais faire autrement que ressentir et exprimer les fruits de l’Esprit. Soudain je ne pouvais connaître cette personne que comme Dieu nous connaissait, elle et moi—comme spirituelle, jamais jetée dans des circonstances matérielles qui pouvaient produire la haine et la réaction. Je l’ai vue comme continuellement bénie, sans interruption. Je me suis vue moi comme bénie. J’ai vu ma fille comme bénie. Le bébé fut guéri instantanément; et l’influence maléfique de la haine sur notre famille s’est arrêtée net. Voilà comment le Christ guérit. Le message de Dieu de la lumière et l’amour et le pouvoir divin révèle chacun d’entre nous comme béni, présentement et de manière permanente. Ces sortes d’expériences sont révélatrices. Elles deviennent des jalons de la croissance spirituelle. Le fait est que nous ne sommes jamais tombés, ni poussés hors de la spiritualité pour finir dans la matérialité. Pas un seul d’entre nous ne passe de la spiritualité à la matérialité, pour ensuite être obligé de lutter pour redevenir spirituel. Nous sommes formés et nés spirituellement et L’Esprit Saint nous maintient précisément à ce point. La loi de Dieu est qu’une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur. Et comme le déclare le Psalmiste, « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, Et il ne leur arrive aucun malheur. » (119 :165) Pour t’abonner, va en haut de la page, entre ton mail dans la colonne de droite.
C’est gratuit, sans pub ni spam. Vous pouvez visiter, aussi: PAGE D'ACCUEIL DU SITE-WEB MES AUTRES DOCUMENTS PUBLIES VOTRE DAILY LIFT - DES PODCASTS DE DEUX MINUTES PAR MICHELLE Tous autant que nous sommes--professeurs, parents, membres de la famille, voisins—nous sommes témoins de la spiritualité de ceux qui nous entourent. Quand vous rencontrez un individu il se peut que vous soyez la première personne avec qui il entre en contact et qui ait une perception pure, claire et spirituelle de qui cette personne est réellement comme enfant de Dieu. Vous êtes ici sur la terre comme témoin. C’est la plus belle des choses à faire—témoigner de la réalité spirituelle. La meilleure façon d’aider les autres comme témoin, c’est par la purification de notre propre pensée à travers nos propres prières. Cela commence vraiment avec nous. Le point de vue que nous avons de l’homme, de l’humanité, des enfants, de la terre, laisse une impression et a du poids dans l’environnement mental. Quand nous sortons de chez nous et entrons dans l’école, le lieu de travail, la communauté, nous ne sommes pas victimes des pensées et des vues de notre entourage. Nous emmenons avec nous le poids de notre prière quotidienne—et quand je dis poids, je ne parle pas d’un fardeau, je parle de pouvoir, de pouvoir spirituel. Le pouvoir divin vous précède à mesure que vous vaquez à vos occupations. Trouvez dans vos prières le discernement le plus clair de la manifestation parfaite de Dieu, saisissez-le et emportez-le avec vous. Voilà qui crèvera tous les nuages noirs qui tenteraient d’encercler et étouffer le potentiel divin de tout enfant, voisin, collègue, frère, sœur, mère, ou père que vous pouvez rencontrer. Esaïe a consigné quelque chose de très spécial vous concernant en tant que témoin: Peuple de Jacob, maintenant ton Créateur, lui qui t’a formé, Israël, le Seigneur te déclare : « N’aie pas peur, je t’ai libéré, je t’ai engagé personnellement, tu m’appartiens. Quand tu traverseras l’eau, je serai avec toi ; quand tu franchiras les fleuves, tu ne t’y noieras pas. Quand tu passeras à travers le feu Tu ne t’y brûleras pas, les flammes ne t’atteindront pas. Car moi, le Seigneur, je suis ton Dieu, moi l’unique vrai Dieu, le Dieu d’Israël, je suis ton Sauveur. N’aie pas peur, je suis avec toi, De l’Est, où le soleil se lève, Je fais revenir les enfants, et de l’Ouest, où il se couche, je rassemble les tiens. Je dis au Nord : « Rends-les donc », Et au Sud : « Ne les retiens pas ».Ramenez mes fils de là-bas, et mes filles du bout du monde ; Ramenez ceux qui portent mon nom, Tous ceux que j’ai créés, Que j’ai façonnés, que j’ai faits Pour qu’ils manifestent ma gloire. » Mes témoins à moi, c’est vous mon peuple ; déclare le Seigneur ; Vous êtes mon serviteur, Celui que j’ai choisi. Mon but est que vous sachiez, Que vous croyiez et compreniez Qui je suis, moi. Avant moi il n’y a pas eu de dieu, Et après moi il n’y en aura pas. Le Seigneur c’est moi et moi seul. A part moi, pas de sauveur. Vous êtes témoins que je suis Dieu, dit le Seigneur, et que je le resterai. Personne ne me forcera la main, Et ce que je fais, Personne ne le changera. (La Bible en Français Courant, Esaïe 43 : 1-3 ; 5-7; 10, 11, 13) Adolescente, j’ai été abusée sexuellement pendant deux ans, et durant tout ce temps j’assistais à l’Ecole du dimanche de la Science Chrétienne chaque semaine sans jamais manquer. Cette Ecole du dimanche m’a sauvé la vie, m’a sortie de l’abus. J’ai appris que j’avais un droit divin et une capacité inhérente de penser par moi-même, et de me libérer des influences malfaisantes, et qu’une telle compréhension spirituelle pouvait guider mes pas vers la liberté. Personne à l’Ecole du dimanche n’était au courant de l’abus, mes parents non plus. Je gardais étroitement le secret. Dressée par l’abuseur pour être une victime sans résistance et consentante, j’avais cédé à l’idée de cacher la relation. J’acceptais la notion qu’elle était normale et j’appréciais l’attention qui l’accompagnait, n’en percevant pas le mal. Tout indice du problème se cachait parmi les manifestations d’anxiété typiques de l’adolescence. Par exemple, tout ado aurait pu résister au devoir d’assister à l’Ecole du dimanche. Mais mes parents ne me laissaient aucune marge de manœuvre. Ils insistaient pour que j’y aille régulièrement, et donc j’y allais. Nul doute que m’avoir comme élève mettait la patience des moniteurs à rude épreuve. Je me rappelle être passée d’un vague intérêt pour les sujets à un désir de dormir pendant les classes. Les moniteurs, cependant, ne voulaient rien entendre, et avec amour, fermeté, et persistance, ils insistaient pour que je lise les textes bibliques à haute voix, s’il fallait ça pour que je reste alerte et que je participe. J’y ai gagné une familiarité avec le vocabulaire et le flux des Ecritures qui depuis a eu une valeur énorme. L’Ecole du dimanche m’a également engagée à considérer la Science du Christianisme qui m’a permis de sortir de l’abus. La Science Chrétienne, son explication et sa pratique enseignent que Dieu en tant qu’Entendement divin, a doté tout le monde de droits inaliénables. Sous la note marginale de « Le vrai gouvernement de soi-même » Science et Santé avec la Clef des Ecritures déclare, « De même que notre pays, la Science Chrétienne a sa Déclaration d’Indépendance. Dieu a doué l’homme de droits inaliénables, parmi lesquels on compte le gouvernement de soi-même, la raison et la conscience. L’homme n’est bien gouverné par lui-même que lorsqu’il est bien guidé et gouverné par son Créateur, la Vérité et l’Amour divins. » (Mary Baker Eddy, p. 106) L’Ecole du dimanche n’occupait qu’une heure par semaine, cependant les moniteurs m’ont appris à penser par moi-même ; à être alerte aux influences exercées par des pensées négatives et à m’en défendre ; à penser différemment ; et à être ouverte à la guidance et à la protection de Dieu. Ma spiritualité a commencé à peser davantage dans ma vie quotidienne, et je suis devenue moins naïve et susceptible d’accepter ce qui était mal. Il est arrivé un moment où je ne pouvais plus tolérer aucune influence autre que bonne. La spiritualité et le bien m’ont élevée et tirée hors de cette situation délicate. J’avais quinze ans lorsque je me suis réveillée du brouillard mental qui enveloppait l’abus, et je l’ai arrêté net. Je ne me rappelle plus les détails de ce réveil, mais je puis dire qu’un jour je me suis sentie douée du pouvoir d’y mettre un terme. Parents, prenez note : Tandis que nous ne pouvons pas savoir à tout moment ce que vivent nos enfants et nos ados, nous pouvons leur fournir les outils pour le vrai gouvernement de soi-même qui les guideront et les mettront en sécurité. Votre branche locale de l’Ecole du dimanche est équipée et prête à vous aider à aider vos enfants à connaître Dieu et donc à se connaître spirituellement comme forts, alertes, en sécurité, et purs. Moniteurs de l’Ecole du dimanche : Vous avez un rôle sacré dans la protection des enfants dont vous avez la charge. Ce n’est pas seulement par la connaissance personnelle de ce que vivent les enfants, mais, comme l’explique Paul dans une épître aux Corinthiens, c’est « par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice, » que vos élèves découvrent leur spiritualité, leur force et leur bonté véritables. (Voir II Corinthiens 6) L’Ecole du dimanche sauve des vies. Elle est une ressource de la communauté à chérir et à soutenir. L’Ecole du dimanche assure la sécurité et le progrès des enfants. Cette conférence (avec une période de Q et R) a été enregistré par Première Eglise du Christ, Scientiste, Pau, France, le 26 mars, 2015. Elle sera disponible sur le web jusqu'à trois mois de cette date.
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